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L'Histoire des Chauvin de Montréal - Volume 3 . . . . . . . .

. . . . . . . . .The History of the Chauvin of Montréal - Book #3

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Quand vous rencontrez un texte et/ou une image avec un fond arrière jaune, cela veut dire qu'ils n'appartiennent pas au livre original écrit par Monsieur Ernest Monty.

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Dans ce volume 3 sur l'histoire des Chauvin, nous rencontrerons Gilles Chauvin, ancêtre direct de Mary Lynn Falgout Lorando. Afin de simplifier la vie des connaisseurs de cette histoire, chaque fois que Gilles Chauvin sera nommé dans le texte, vous le verrez sous cette couleur.

When you see text or an image with a yellow background, it means that part was not in the original book written by Ernest Monty.

These are notes and images added by the author of this website.

In this book 3 on the history of the Chauvin, we shall meet Gilles Chauvin, direct ancestor of Mary Lynn Falgout Lorando. To simplify the life of the connoisseurs of this history, every time Gilles Chauvin will be named in the text, you will see him under this color.

langue française

XXXIV-157

IV. Louis Chauvin de Beaulieu

Fils de Pierre Chauvin et de Marthe Autreuil, baptisé à Montréal le 17 février 1678, épousa Charlotte Aubanne (Orbanne) Duval, fille de François Aubanne Duval266 et d'Elizabeth Alexandre. Il mourut à la Nouvelle-Orléans vers le 30 janvier 1729267.

II semble avoir été coureur des bois pendant ses premières années, s'engageant à Montréal, le 27 juillet 1703 (greffe Adhémar), avec Pierre Richard, Louis Vaudry, Charles Cabazié et Louis Renaud, à faire le voyage des Illinois pour Laurent Renaud et Gilles Chauvin268; se trouvant au Détroit avec son frère Jean-Baptiste le 14 juin 1706269; et au Fort Louis de la Mobile, le 6 octobre 1709, quand il fut parrain de son neveu Joseph, fils de Joseph Chauvin de Léry; baptisant dans un voyage, le 24 juillet 1712, François La Boissiere, né le 3 juillet, fils d'Etienne-François La Boissiere et de Marthe Atchica270; à Kaskaskia le 10 février 1715, quand il fut parrain de Jacques, né la veille, fils de Jacques Lalande et de Marie Tetthio271. Depuis le mois d'octobre 1716 jusqu'au 26 octobre 1717, il prit part avec ses frères Nicolas et Joseph à l'expédition de Louis Juchereau de Saint Denis au Rio Grande.

Il s'établit alors dans le sud de la colonie, d'abord à Mobile, puis en 1719 dans la région de Tchapitoulas (aujourd'hui dans la ville de la Nouvelle-Orléans, mais alors un peu au nord de la ville) où il reçut une concession, de même que ses frères Nicolas et Joseph.

Le recensement de la Louisiane en 1721 par Diron d'Artaguiette raporte que Louis Chauvin, sans femme, ni enfant, possède aux Tchapitoulas, trente esclaves noirs, un esclave sauvage, quinze têtes de bétail et un cheval. En 1724 sa concession est une des plus prospères de la colonie272. Aux Tchapitoulas les trois frères Chauvin agissaient de concert. Voir à ce sujet le procès intenté contre eux par M. Céard en 1724; le prêt de 10,000 livres par le CSL le 17 août 1724 que les frères rembourseront en planches; le contrat de bois avec l'ingénieur en chef Pauger en septembre 1724; et l'arrangement, le 2 novembre 1727, pour obtenir des esclaves de la Compagnie des Indes.

Avec ses frères aussi, Louis Chauvin cultiva le tabac; nous avons vu plus haut dans la lettre du gouverneur Périer aux Directeurs de la Compagnie des Indes du 22 avril 1727, les propositions des frères au sujet du prix de leur tabac273 le 2 novembre 1727, Périer et de la Chaise écrivirent aux Directeurs: « II est bien de vous prévenir, Messieurs, que vous trouverez de mauvais Tabac dans cette carguaison (sic), il (y) en a 16 à 1800f. qui ont été fournis par le Sr De Beaulieu des Chapitoulas qui est en Carotte qui nous a parut de mauvaise santé . . . n'y saveur ne sentant que le foin . . . »274; le 18 août 1728, les mêmes écrivirent aux mêmes: «Lorsqu'on vous a Envoyé le Tabac du Sr de Beaulieu Nous scavions bien qu'il n'etoit bon, cet homme qui est le meilleur des trois frères Chauvins, n'avoit fait aucuns vivres et s'etoit adonné a ne faire que du Tabac ayant pris un ignorant qui n'a pas Sceu le cultiver»275.

Le 30 janvier 1729, Périer et de la Chaise annoncèrent la mort de Louis Chauvin: «Le Sr De Beaulieu Chauvin des Chapitoulas vient de mourir d'une pluresie. C'est le meilleur des trois frères nous en sommes fâchés parce que celuy la etoit toujours porté a faire plaisir a la Compag»276.

Louis Chauvin et Charlotte Duval
eurent les enfants suivants:

a) François, qui épousa Marianne Lalande d'Appremont. Il hérita de son oncle Paul Chauvin, dont il adopta le surnom de Montplaisir; il fut présent au contrat de mariage de son frère Louis, le 27 mai 1762, à la Nouvelle-Orléans; il fut témoin, aussi à la Nouvelle-Orléans, le 15 mars 1780, à la requête d'émancipation d'Alexandre Delhomme, fils de Charles Delhomme et de Laurence Chauvin de Léry277.

b) Louis, qui épousa Marie-Marguerite Hazeur (contrat du notaire Augustin Chantalou, du 27 mai 1762, rédigé à la résidence Madame Hazeur, aux Tchapitoulas), mineure née à Mobile, fille de défunt François-Marie-Joseph Hazeur, capitaine, et de Marie-Joseph de Lusser278. Le futur époux est majeur et officier de la milice garde-côtes. Leur fille, Marie-Clémencienne, épousa à 20 ans, le 27 décembre 1784, à Saint-Charles, Louisiane, Charles-Joseph Hardy de Boisblanc.

Après la mort de son mari, Charlotte Duval épousa vers 1729 l'officier Jean-Charles-François Demouy279. En 1732 l'emplacement n.15, à la Nouvelle-Orléans, appartient «a la Veuve du Val venant du Sr Beaulieu»; l'emplacement n.16 «a la Veuve du Val»; l'emplacement n.20 «au Sr de Mouie»280. Le 26 juin 1734, elle signa «Duval Demouy» au contrat de mariage de René-François de Mane avec Françoise Le Blanc, veuve de Joseph Chauvin de Léry, aîné. Les époux Demouy signèrent le 7 février 1738 au contrat de mariage de Louis-François-César Le Bretton avec Marguerite Chauvin de la Frenière; et le 28 janvier 1747 au contrat de mariage de Louis-Charles Duhomméel avec Catherine Chauvin de la Frenière.

Les époux Demouy eurent au moins trois enfants:

a) Charlotte, b. 9 avril 1730, à la Nouvelle-Orléans281; elle signa au contrat de mariage de son demi-frère Louis Chauvin de Beaulieu avec Marie-Marguerite Hazeur, le 27 mai 1762, à la Nouvelle-Orléans.

b) François qui signa au même contrat de mariage du 27 mai 1762.

c) Antoine Jaillot (Javolle) qui signa lui aussi au contrat du 27 mai 1762; il mourut à la Nouvelle-Orléans le 21 mai 1778. Son demi-frère François Monplaisir de Beaulieu est un de ses héritiers282.

Le 10 juin 1737 Jean-Charles Demouy et Charlotte Duval donnèrent une procuration pour régler les successions de François Aubanne Duval et d'Elizabeth Alexandre, père et mère de Charlotte Duval283.

Le 5 mai 1741 Demouy agit pour sa femme, veuve de Louis Beaulieu, dans la réclamation pour pertes encourues dans l'expédition au Rio Grande de Louis Juchereau de Saint Denis en 1716.

Charlotte Duval, veuve de Louis Chauvin de Beaulieu et femme de Jean-Charles Demouy, mourut avant le 27 mai 1762.

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VI. Paul Chauvin de Monplaisir

Cet autre fils de Pierre Chauvin et de Marthe Autreuil fut baptisé à Montréal le 21 février 1680 et ne se maria jamais. Impossible pour moi jusqu'à présent de découvrir quand il vint en Louisiane. Il avait adopté le surnom de Monplaisir. Il fut tué le 28 novembre 1729 au massacre de Natchez. Son nom ne paraît pas sur la liste des massacrés de Natchez, dressée par le P. Philibert, capucin, le 9 juin 1730, à bord du «Duc de Bourbon»284. Comme le Père ne nomme que les civils et groupe les soldats tués sous l'en-tête «garnison» sans donner de noms, il est à présumer que Paul Chauvin était soldat.

Il laissa ses biens à son neveu, François Chauvin, fils de Louis, qui par reconnaissance prit à son tour le surnom de son bienfaiteur.

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VII. Barbe-Thérèse Chauvin

Cette fille de Pierre Chauvin et de Marthe Autreuil fut baptisée à Montréal, le 15 octobre 1665; elle épousa à Boucherville le 20 mai 1687 Ignace Hubert, fils de Nicolas Hubert et de Marguerite Lanfreau; et mourut ainsi que son mari avant 1737.

D'après Laville Bremer285 les époux Hubert sont venus en Louisiane et ont été tués par les sauvages dans leur voyage de retour au Canada. Bremer ne cite pas ses sources et je n'ai pu rien trouver pour prouver son affirmation. Aurait-il confondu ce couple avec Jacques Neveu et Michelle Chauvin (que nous verrons plus loin)?

Ignace Hubert et Barbe-Thérèse Chauvin eurent sept enfants, nés à Montréal entre 1688 et 1700: Ignace, Pierre, anonyme, Marie-Angélique, Jacques, Louis, et Jean-Louis (selon Tanguay).

Le seul qui a des rapports avec la Louisiane est Jacques, b. le 16 novembre 1696, à Montréal. En 1721, avec son frère Pierre et son oncle Gilles Chauvin, il fit le voyage aux pays d'En-haut, car le 8 juin les trois reconnurent devoir à Ignace Gamache et Cie 4,585 livres, un sol et 756 livres de castor pour l'équipement de ce voyage286. Mais dès 1724 il était rendu en Louisiane, demeurant chez son oncle Nicolas Chauvin, aux Tchapitoulas, (recensement de 1724).

Le 5 avril 1728 à la Nouvelle-Orléans, (contrat et mariage religieux), il épousa Marie-Catherine Neveu, sa cousine germaine, et fille de Jacques Neveu et de Michelle Chauvin, et veuve d'Etienne Rouer (Roy) de Villeray287. Au recensement de la ville, la même année, Jacques Hubert qui a ajouté «Belair» à son surnom, occupait l'emplacement n. 67288; sa plantation s'étendant jusqu'à ce qui est aujourd'hui la rue Nashville, avait 195 arpents en cultures vivrières, cinq cabanes pour nègres, une grange, un entrepôt, un poulailler et un pigeonnier289; tout cela à côté de son cousin Joseph Chauvin Deléry, fils, d'après un document du 21 octobre 1738290.

Nous avons vu plus haut que Jacques Hubert et ses deux cousins, Joseph Chauvin Deléry et Antoine Chauvin Desislets, s'étaient associés en 1735 pour faire la traite des pelleteries chez les Choctaws. Au printemps de 1737 les époux Hubert s'occupèrent de régler la succession de leurs parents défunts, donnant une procuration le 15 avril pour la succession d'Ignace Hubert Bellair et de Barbe Chauvin291, et le 16 avril pour la succession de Jacques Neveu et de Michelle Chauvin292.

Le 20 février 1738 il était du nombre des marchands de la Nouvelle-Orléans qui proposent la formation d'une compagnie pour la traite des esclaves293.

On trouve sa signature (Hubert Bellair ou Belair) au contrat de mariage, le 28 décembre 1737, devant le notaire Nicolas Henry, de son cousin Joseph Chauvin Deléry, fils, et de Marie Faucon Dumanoir294; au contrat de mariage, devant le même notaire, le 7 février 1738, de sa cousine Marguerite Chauvin de la Frenière avec François César Le Bretton295; au contrat de mariage de sa propre fille, Catherine, le 7 février 1744296; au contrat de mariage de sa cousine Catherine Chauvin de Lafrenière avec Louis-Charles Duhomméel, le 28 janvier 1747297, à une assemblée de famille des mineurs Le Bretton le 4 octobre 1763298.

II avait agi comme subrogé tuteur du mineur de feu Joseph Chauvin, fils, le 21 octobre 1738299; et le 3 mars 1740 il fut élu subrogé tuteur des mineurs de Joseph Chauvin Deléry, père300.

Les époux Jacques Hubert et Marie-Catherine Neveu eurent les enfants suivants:

a) Marguerite, m. ca. 1749, à la Nouvelle-Orléans, à son cousin Nicolas Chauvin de Lafrenière, fils; elle vivait encore en 1781.

b) Catherine, n. à Tchapitoulas, d'après son contrat de mariage; mineure à son mariage; contrat de mariage, devant le notaire Henry, à la Nouvelle-Orléans, le 7 février 1744, avec Charles Guy Favre Daunoy, natif de Paris,paroisse Saint-Etienne du Mont, fils de défunts Claude Jean Favre, seigneurDaunoy, et d'Adrienne Charlotte Michel301. En novembre 1746, elle loua du sieur Baptiste Charras une négresse pour 25 livres par mois; Charras actionna son mari en février 1748 pour seize mois de location non payée et obtint une décision favorable du CSL le mois suivant302.
Charles Daunoy avait reçu une concession de 72 arpents le 28 janvier 1738, du gouverneur de Bienville et du commissaire Salmon303; et le 30 août de la même année était nommé, avec Joseph Assailly, comme les propriétaires de la concession d'Asfeld304; il avait donné une procuration le 3 juillet 1743305. II mourut avant le 15 mars 1775306.

c) Marie-Marthe, contrat de mariage, à la Nouvelle-Orléans, 21 juillet 1759, avec Gérard Pellerin, veuf de Françoise-Alexandre Vielle311.

d) Daniel, présent à une assemblée de famille, à la Nouvelle-Orléans, le 4 mars 1746, des mineurs de feu Louis Dutisné et de Céleste-Thérèse Neveu312.
Le fils de Daunoy et de Catherine Hubert, Charles Philippe Favre Daunoy, passa un contrat de mariage307 à la Nouvelle-Orléans, le 15 mars 1775, avec Marie-Elizabeth Destrehan (fille de Jean-Baptiste Destrehan et de défunte Marie-Catherine de Gauvry) et mourut dans la même ville le 10 octobre 1780308. Le père de l'épouse, trésorier de la Lousiane, avait acheté le 26 août 1748 (notaire Henry) de Pierre Payen de Noyan, chevalier de Chavois, un emplacement à la Nouvelle-Orléans, au coin des rues Condé et Saint-Philippe.
Le recensement de la Nouvelle-Orléans en 1791 donne: «La viuda Daunoy, calle Bourbon»309 et le «Directory of New Orleans in 1805»: «D'audnoy, Madame Veuve Fevre, 12 rue St-Philippe»310.

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VIII. Gilles Chauvin

Cet autre fils de Pierre Chauvin ne semble pas être jamais venu en Lousiane, ni au pays des Illinois. Mais plusieurs de ses fils vinrent aux Illinois et y laissèrent leurs traces313.

Baptisé à Montréal le 3 juin 1668. Gilles y épousa le 21 janvier 1697 Marie Cabassier (fille de Pierre Cabassier et de Jeanne Guiberge); après la mort de sa femme à Montréal le 9 août 1699, il épousa en secondes noces à Montréal le 24 novembre 1700 Angélique Guyon du Rouvray, baptisée à Québec le 26 août 1685, fille de Michel Guyon et de Geneviève Marsolet.

Ce deuxième mariage avec Angélique Guyon est très important. Il assure la continuité des Chauvin jusqu'à Mary Lynn Falgout Lorando.

Gilles Chauvin fit au moins deux voyages aux Outaouais: le 30 juillet 1688, il s'engagea à Ignace Hébert (greffe Adhémar)314; le 29 avril 1692, et à Joseph Guillet, seigneur de Bellefeuille (même greffe)315.

Le 27 juillet 1703 (même greffe) Gilles Chauvin et Laurent Renaud engagèrent Pierre Richard, Louis Chauvin, Louis Vaudry, Charles Cabazié et Louis Renaud pour le voyage des Illinois316. Selon Chauvin Burton, Cadillac's Village, Gilles Chauvin était au Détroit le 7 juin 1706. Le 4 mai 1716 il engagea Jean-Baptiste Catin, et le 17 mai Toussaint Perineau dit Lamarche, et le 24 mai François Rivard de la Glanderie, tous trois pour aller à Missilimakinac (greffe Adhémar)317. Enfin le 8 juin 1721 Gilles Chauvin et ses neveux, Pierre et Jacques Hubert, reconnurent une dette à Ignace Gamache et Cie de 4585 livres, 1 sol de France, plus 756 livres de castors, pour un voyage aux pays d'En-Haut318.

Sa mère lui fit donation de tous ses biens le 30 septembre 1700 (gr. Adhémar); le 21 mars 1725 il fut nommé subrogé tuteur des enfants survivants de Jacques Neveu et de Michelle Chauvin, sa soeur319.

Enfants du premier mariage:

a) Pierre, b. à Montréal (M) 5 janv. 1698; s. M, 28 novembre 1718320.

b) Louise-Danielle, b. M. 13 avril 1699; m. M 20 février 1721, à Nicolas Perthuis dit Décelles (n. 30 mai 1693, à la Pointe-aux-Trembles de Montréal, de Nicolas Perthuis et de Marguerite Celles-Duclos; d. 19 janvier 1772 à l'Hôpital-général de M.); s. M 13 juillet 1737. Sept enfants de ce mariage.

Enfants du second mariage:

a)Louis-Marie b. M. 14 juin 1702; 1° m. vers 1735 à Marguerite Mallet; 2° m. vers 1750 probablement au pays des Illinois à Angélique Perthuis, b. 15 . septembre 1721, au Détroit, fille de Pierre Perthuis, marchand à Kaskaskia et de Catherine Mallet321 d. 1751 ou 1752. Sa veuve épousa le 17 mars 1755, à Sainte-Geneviève des Illinois, Etienne Gauvereau, veuf de Marie Mallet et de Marie-Louise Quesnel. Angélique Perthuis épousa en troisièmes noces André Nanterol, à Sainte-Geneviève, en 1791.

Le 28 avril 1734, à Kaskaskia, Louis-Marie Chauvin est présent au contrat de mariage de son frère Philippe avec Marie-Anne Danis; le 16 janvier 1743, au même endroit, il est subrogé tuteur des enfants mineurs de son frère défunt Pierre, lors du règlement de la succession de leur frère Philippe Chauvin dit Joyeuse.

Au recensement de Kaskaskia en 1752, Angélique Perthuis est inscrite comme veuve322.

Louis-Marie est l'ancêtre direct de Mary Lynn Falgout Lorando

b) Catherine-Angélique, b. M. 16 avril 1703; m. 28 mai 1731, à Lachenaie, à Michel Castonguay (Jean-Baptiste et Marie-Agnès Simon dit Lapointe). Trois enfants.

c)Anne, b. M. 10 avril 1705; m. M. 16 avril 1732, à Nicolas-Henri Catin (Henri et Jeanne Brossart); s. M. 23 octobre 1744. Six enfants.

d) Philippe, connu aux Illinois sous le nom de Joyeuse, b. M. 4 juillet 1707; m. à Kaskaskia (K), contrat du 28 avril 1734 avec Marie-Anne Danis323 (défunt Charles et Dorothée Michiperouata). Témoins: Louis Chauvin, frère de l'époux; la mère et le beau-père (Louis Turpin) de l'épouse; d. 1742 ou 1743. Leurs enfants à la note324.

Philippe Chauvin joyeuse, «habitant aux Illinois», fait partie de l'assemblée à la Nouvelle-Orléans le 27 février 1740 pour émanciper le mineur Pierre Daniel325. Antoine Bonnefoy, d'après son Journal326, partit de la Nouvelle-Orléans pour les Illinois au mois d'août 1741, dans un canot «du Sieur Chauvin dit Joyeuse», à qui il était engagé. Le 16 janvier 1743, à K, une assemblée des parents et des créanciers de feu Philippe Chauvin dit Joyeuse accepta la renonciation de la veuve à la succession et décida de vendre à l'amiable une maison du défunt327.

Marie-Anne Danis, b. à K, le 4 octobre 1718328. Parr. et marr.: Adrien Robillard et Françoise La Brise, épouse de Jean-Baptiste Pothier; mourut à la Nouvelle-Orléans le 10 juin 1747329, laissant quatre enfants mineurs, deux avec ses frères aux Illinois et deux à la Nouv.-O.

e) Marie-Anne, b. M. 18 juin 1709; m. M 11 mai 1733, à Etienne Petit (Jean et Marie Bailly); s. M. 23 octobre 1744. Quatre enfants de ce mariage.

f) Marguerite, b. M. 10 août 1711; m. M. 2 mai 1737, à Barthélemi Métivier (Nicolas et Marie Boette), veuf de Marguerite Descary. Six enfants de ce mariage.

g) Joseph, b. M 5 mai 1713; m. K. 7 janvier 1741, à Geneviève Rivard, veuve de François de Montbrun, seigneur de Bonacceuil330; d. vers 1782.

Joseph Chauvin prit le nom de Charleville. Il fut tuteur des mineurs Girardot-Dutisné en 1732331 fit un contrat le 19 juillet 1739 avec Jacques-Vincent Lespré pour achat de vin et de cognac332; s'associa à Jean-Baptiste Marquis, forgeron, le 14 septembre 1740333; fut présent au règlement de la succession de son frère Philippe, le 16 janvier 1743; présent aussi aux mariages suivants à Ste-Anne du Fort de Chartres334; le 6 septembre 1745, Jean-Baptiste Marigny et Marie Hébert (Ignace et Hélène Danis); le 27 janvier 1750, Louis Cabassier et Victorine Dorne; le 13 janvier 1750, Benoît de St-Claire (commandant aux Illinois, 1740-1742 et 1749-1750) et Marie Bienvenu (Antoine et Françoise Rabut); le 19 mars 1750, Joseph Lamirande et Hypolite Lafrenière; le 25 mai 1761, François Chauvin dit Joyeuse et Marthe Syonnau335. Son nom paraît au recensement des Illinois de 1752336. II avait été gardien de l'entrepôt du roi aux Illinois337. Le 3 mars 1782, à K., il y eut vente des biens de défunt Joseph Chauvin dit Charleville et de défunte Geneviève Rivard, sa femme338.

Joseph Chauvin Charleville et Geneviève Rivard eurent les enfants suivants:

a) Hélène, m. K 17 septembre 1760, à Daniel Blouin (Jean-Pierre et Marie-Marguerite Baud, de Segonsac, en Saintonge). Deux enfants paraissent aux registres de K. Puis les époux s'établirent en Louisiane.

b) Charles, b. vers 1752339, m. K., 9 août 1771, à Marie-Louise Lemoine Despine (René Lemoine Despine et Marie-Jeanne St-Gemme Beauvais). Aucun enfant.

c) Louis épousa le même jour que Charles la soeur, Marie-Thérèse Lemoine Despine (décédée 17 mai 1775)340; d. 14 février 1777, à la Nouvelle-Orléans341. Un enfant: Geneviève, b. K. 28 décembre 1771; d. 13 décembre 1790, à Saint Louis (Mo.).

d) François, b. K. vers 1754; m. K. 11 juin 1776, à Marie-Louise Longval (Louis et Marie-Louise Lacourse); d. vers 1793 à Ste-Geneviève et s. dans le cimetière de Kaskaskia State Park, Randolph County, Ill. Il avait été capitaine de la milice française sous George Rogers Clark et avait assisté à la prise du poste de Vincennes. - Douze enfants de ce mariage, dont dix paraissent au registre des baptêmes de K, et un autre à Ste-Geneviève.

e) Jean-Baptiste, m. K. 7 novembre 1769, à Françoise Brazeau (Joseph et Françoise Dizier); d. avant 1782. Sa veuve, avec cinq enfants, déménagea en 1787 à Saint Louis (Mo.), où elle mourut en 1826342.

Le document du 3 mars 1782 supra ne mentionne que ces cinq enfants, indique que Louis et Jean-Baptiste sont déjà morts. Mais on voit dans les registres de baptêmes de l'église Saint-Jean-Baptiste, à Edgard, Louisiane (Livre I, p. 50) le baptême le 21 décembre 1780, de deux enfants Marie- Madelaine, n. 29 mars 1772, et Joseph n. 2 janvier 1774, dont les parents sont «Joseph Schauvin dit Scharleville (sic) et Marie Madelaine Sezenatte».

h). Anonyme b. et s. M. 18 septembre 1714.

i). Marie-Elizabeth, b. M. 27 juillet 1716.

j). Charles-François, b. M. 10 juin 1721; s. M. 8 décembre 1722.

k). Anonyme, b. et s. M. 2 septembre 1725.

l). Pierre. Le document cité à la note327 supra fait voir que Louis, Joseph et Philippe Chauvin avaient un frère, Pierre, qui a laissé des enfants mineurs. Ce ne peut être Pierre, fils de Gilles Chauvin et de Marie Cabassier, qui est mort à Montréal en 1718 et dont les enfants ne seraient plus mineurs en 1743. D'ailleurs ce Pierre de Montréal ne semble pas s'être marié avant sa mort à vingt ans.

Malheureusement les recherches n'ont pu découvrir aucun acte concernant le Pierre Chauvin des Illinois, ni son baptême, ni sa sépulture, ni son mariage, ni le baptême de ses enfants. Il y a toutefois un décret du Conseil Supérieur de la Louisiane, du 23 mars 1724, pour établir les bornes de six arpents d'une concession «autrefois faite» à Pierre Chauvin, neveu des trois frères Chauvin de la Nouvelle-Orléans, qui «n'est pas venu dans cette colonie» de la Louisiane.

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IX. Michelle Chauvin

Cette fille de Pierre Chauvin et de Marthe Autreuil fut baptisée à Montréal (M) le 21 mai 1670, et y épousa . . . .Jacques Neveu . . . . . , le 24 octobre 1695, (Philippe et Denise Sevestre) et fut sépulturée à K. le 22 juin 1722.

Le 4 juin 1721, Vaudreuil accorda à «Dame Michelle Chauvin, femme de Jacques Neveu» la permission de partir avec son fils Michel «dans un canot équipé de trois hommes pour aller au poste des Miamis pour rejoindre son mari»343. Toute la famille se trouva réunie aux Miamis en 1721 ou 1722. Cette dernière année, en mai ou juin, Jacques Nepveu, sa femme, son fils et quatre filles, son gendre Etienne Roy de Villeré, plus Jean-Baptiste Prévert344 et un jeune esclave, partirent des Miamis dans deux canots, sur la rivière Ouabache, pour se rendre à Kaskaskia. Le voyage se termina par une tragédie. Le récit le plus fiable, puisqu'écrit peu de jours après le drame, se trouve dans une lettre de Chassin, assistant garde-magasin aux Illinois, à l'abbé Bobé, datée du 1er juillet 1722 et reçue à Versailles le 16 décembre 1722345. Je résume: le groupe dans deux canots bien chargés de marchandises avait heureusement descendu la rivière Ouabache et commencé à remonter le Misissippi. À quatre ou cinq lieues du confluent du Ouabache, comme ils se trouvaient encore à près de 35 lieues de Kaskaskia et que le courant était trop rapide pour leurs forces, il fut décidé que Roy de Villeré irait chercher du secours. Il partit donc dans un canot avec sa femme, Marie-Catherine Nepveu, et sa belle-soeur, Céleste-Thérèse Neveu, laissant Jacques Nepveu et sa femme Michelle Chauvin, leurs enfants Jean-Michel, Suzanne, Elizabeth, et Jean-Baptiste Prévert et le jeune esclave campés dans des abris sur la rive du Misissippi. Les gens de Kaskaskia venus à l'aide de Jacques Nepveu ne trouvèrent que les marques de la furie des Renards345a qui avaient tué la mère, le fils et les deux filles et avaient amené en captivité le père, Jean-Baptiste Prévert et le jeune esclave.

«Cette même année 1722 le 22e de juin j'ai célébré dans l'église paroissiale des Kaskaskias un service solennel pour le repos de l'âme de Dlle Michelle Chauvin, femme du Sr. Jacques Nepveu marchand de Montréal, âgée d'environ 45 ans, et de Jean-Michel Nepveu âgé de 20 ans, et Délie Elizabeth Nepveu âgée de 13 ans, et Suzanne Nepveu âgée de 18 ans, ils furent tués par les sauvages à sept lieues et demi du Ouabache. On croit que le Sr Jacques Nepveu fut fait prisonnier et emmené avec un jeune garçon d'environ neuf ans nommé Prever et un jeune esclave non baptisé, (signé: Nie. Ig. de Beaubois S.J.»346. En fait les trois furent tués ou brûlés au poteau.

Après une assemblée de famille, à Montréal, les 14, 16 et 21 mars 1725, Louis Hamelin, époux de Catherine Nepveu, fut nommé tuteur des mineurs de Jacques Nepveu et de Michelle Chauvin; et leur oncle, Gilles Chauvin, fut nommé subrogé tuteur347.

Jacques Nepveu et Michelle Chauvin eurent les enfants suivants:

a) Jacques, b. M. 29 octobre 1696; s. M. 3 mai 1703.

b) Catherine, b. 2 janvier 1698, à Repentigny; m. 24 février 1718, au Détroit, à Louis Hamelin (Louis et Antoinette Aubert)348.

c) Hélène, b. et s. à Repentigny, 30 mars et 6 avril 1699.

d) Céleste-Thérèse, b. 9 avril 1700, à Repentigny; 1° m. 9 novembre 1722, à Sainte-Anne du Fort de Chartres, à Jean-Baptiste Girardot349; 2° m., au même endroit, 3 juin 1731 à Louis Dutisné350; 3° m., au même endroit, 5 juin 1741 à Pierre-René Harpain de la Gautrais351; d. avant la fin de décembre 1760.
Après son mariage avec Girardot, elle vécut dans la maison de son mari à Kaskaskia; elle vécut avec Dutisné à Prairie du Rocher depuis 1731, et avec Harpain de la Gautrais à la Nouvelle-Orléans depuis 1741.
Elle avait été marraine à Kaskaskia, le 20 novembre 1723, de Céleste-Thérèse Carrière (Antoine et Marie-Madeleine Quesnel); et deux jours plus tard, au même endroit, de Toussaint Pothier (Jean-Baptiste et Françoise La Brise).
Le 17 novembre 1732, au Fort de Chartres, devant le notaire Jérôme des Roussilliets, elle avait nommé son parent, M. de Vincennes, commandant à Ouabache, son procureur pour recevoir l'héritage lui venant de sa mère352.
II y eut quatre enfants du mariage Girardot-Chauvin353 et trois du mariage Dutisné-Chauvin354.

e) Jean-Michel, b. M. 19 janvier 1702; s. K. 22 juin 1722.

f) Suzanne, b. 23 juin 1704, à St-François de l'île-Jésus. (SF); s. K 22 juin 1722.

g) Marie-Catherine, b. SF 22 juin 1706; 1° m. avant 1722, à Etienne Roy de Villeré (b. 1682; d. 29 novembre 1727); 2° m. 5 avril 1728, à la Nouvelle-Orléans, à son cousin, Jacques Hubert Belair.
Du premier mariage naquit un fils, Joseph, en 1725, qui épousa en 1759, à la Nouvelle-Orléans, Louise de la Chaise (Jacques et sa deuxième femme, Marguerite d'Arensbourg)355. Joseph Roy de Villeré était écrivain de la marine en 1751. Sa concession de treize arpents de front sur le Misissippi, côte des Allemands, un peu en aval de Hahnville de nos jours, lui fut confirmée en 1765.

h) Elizabeth, b. SF. 5 mai 1709; s. K. 22 juin 1722.

i) Jean-François, b. SF. 17 novembre 1710; s. SF 21 février 1713.

j) Agnès, b. et s. SF. 21 février et 1er mars 1713.

point

English language

XXXIV-157

IV. Louis Chauvin de Beaulieu

Son of Pierre Chauvin and Marthe Autreuil, born in Montreal on February 17, 1678, married to Charlotte Aubanne (Orbanne) Duval, daughter of François Aubanne Duval266 and Elizabeth Alexandre. He died in New Orleans before January 30, 1729267.

He seems to have been a "coureur des bois" during his early years. On July 27, 1703, he bound himself in Montreal (notary Adhémar) to Pierre Richard, Louis Vaudry, Charles Cabazié and Louis Renaud for the journey to the Illinois with Laurent Renaud and Gilles Chauvin268; he was in Detroit with his brother Jean-Baptiste on June 14, 1706269 and in Fort Louis de la Mobile on October 6, 1709, when he was named godfather of his nephew Joseph, son of Joseph Chauvin de Léry; baptized on a journey, on July 24, 1712, François La Boissiere, who had been born on July 3, the son of Etienne-François La Boissiere and Marthe Atchica270; went to Kaskaskia on February 10, 1715, when he was the godfather of Jacques, born the day before, the son of Jacques Lalande and Marie Tetthio271. Between October 1716 and October 26th, 1717, he took part with his brothers Nicolas and Joseph in the expedition of Louis de Saint Denis to the Rio Grande. He then established himself in the southern part of the colony, first in Mobile and then in 1719 in the region of Tchapitoulas (today the city of New Orleans, but back then a little to the north of the city) where he received a land concession, as did his brothers Nicolas and Joseph.

The 1721 census of Louisiana by Diron d' Artaguiette tells us that Louis Chauvin, without a wife or child, possessed in Tchapitoulas thirty black slaves, an Indian slave, fifteen heads of cattle, and a horse. In 1724 his concession was one of the more prosperous of the colony272. In Tchapitoulas, the three Chauvin brothers always worked together. See in this regard the lawsuit brought against them by Mr. Céard in 1724; the loan of 10,000 pounds by the Superior Council of Louisiana dated August 17, 1724 which the brothers agreed to pay off in boards (planks); the contract to provide wood to chief engineer Pauger in September, 1724; and the arrangement, on November 2, 1727, to obtain some slaves from the East India Company.

Also, Louis Chauvin cultivated tobacco with his brothers. As we saw earlier, in the letter from Governor Périer to the Directors of the East India Company on April 22, 1727, the brothers made proposals regarding the price of their tobacco273 on November 2, 1727, Périer and de la Chaise wrote to the Directors "It is good to warn you, Sirs, that you will find some bad quality tobacco in this delivery, there is between 16 to 1800f. (the f. probably means "feuilles" or "leaves" in English) that were supplied by Sr De Beaulieu from Chapitoulas that is in bad shape and appeared to us of poor quality . . . without any tobaco flavor, smelling more like hay"274; on August 18, 1728, the same wrote to the same: "when we Sent you the Tobacco of Sr de Beaulieu we knew it was no good. This man, who is the best of the three Chauvin brothers, had not made the effort to grow other foods and had applied himself to make only Tobacco, despite now claiming ignorance on how to cultivate said tobacco"275.

On January 30, 1729, Périer and de la Chaide announced Louis Chauvin's death: "Sr De Beaulieu Chauvin from Chapitoulas has just died from pleuresy. He was the best of the three brothers; we are angry with this because he was the one always there to help and please the Company (probably the author means The West India Company)"276.

Louis Chauvin and Charlotte Duval had the following children:

a) François, who married Marianne Lalande d'Appremont. He inherited properties from his Uncle Paul Chauvin, and then adopted Paul's nickname of Montplaisir; he was present at the marriage contract of his brother Louis in New Orleans on May 27, 1762; he witnessed, also in New Orleans, on March 15, 1780, the request for the emancipation of Alexandre Delhomme, son of Charles Delhomme and Laurence Chauvin de Léry277.

b) Louis, who married Marie-Marguerite Hazeur (contract of notary Augustin Chantalou on May 27, 1762, drafted in Madam Hazeur's residence in Tchapitoulas), a minor born in Mobile, daughter of the deceased Capt. François-Marie-Joseph Hazeur and Marie-Joseph de Lusser278. The future husband was a Major and officer of the militia coast guard. Their daughter, Marie-Clémencienne, at age 20 married Charles-Joseph Hardy de Boisblanc on December 27, 1784, in Saint Charles, Louisiana.

After the death of her husband, Charlotte Duval married by 1729 the officer Jean-Charles-François Demouy279. In 1732, location Nr. 15 in New Orleans belonged "to the Widow of du Val coming from Sr Beaulieu"; location Nr. 16 "to the Widow du Val"; and location Nr. 20 "to the Sr de Mouie"280. On June 26, 1734, she signed "Duval Demouy" for the marriage contract of René-François de Mane with Françoise Le Blanc, widow of Joseph Chauvin de Léry, elder son. The Demouy spouses signed on February 7, 1738 for the marriage contract of Louis-François-César Le Bretton with Marguerite Chauvin de la Frenière; and January 28, 1747 on Louis-Charles Duhomméel's marriage contract with Catherine Chauvin de la Frenière.

The Demouy spouses had at least three children:

a) Charlotte, born April 9, 1730, in New Orleans;281 on May 27, 1762 in New New Orleans, she signed for the marriage contract of her half-brother, Louis Chauvin de Beaulieu, with Marie-Marguerite Hazeur.

b) François, who signed for the same marriage contract on May 27, 1762.

c) Antoine Jaillot (Javolle), who also signed for the contract on May 27, 1762; he died in New Orleans on May 21, 1778. His half-brother François Monplaisir de Beaulieu was one of his heirs282.

On June 10, 1737 Jean-Charles Demouy and Charlotte Duval gave a mandate to settle the successions of François Aubanne Duval and Elizabeth Alexandre, father and mother of Charlotte Duval283.

On May 5, 1741 Demouy acted for his wife, the widow of Louis Beaulieu, in the complaint for losses incurred in Louis de Saint Denis' expedition to the Rio Grande in 1716.

Charlotte Duval, widow of Louis Chauvin de Beaulieu and wife of Jean-Charles Demouy, died before May 27, 1762.

point

VI. Paul Chauvin de Montplaisir

This other son of Pierre Chauvin and Marthe Autreuil was baptized in Montreal February 21, 1680 and never married. Impossible for me until now to discover when he went to Louisiana. He adopted the nickname of Montplaisir. He was killed on November 28, 1729 in the Massacre of Natchez. His name does not appear on the list of the massacred of Natchez, the list drawn up by Father Philibert, Capuchin monk, on June 9, 1730, when he was aboard the ship "Duke of Bourbon"284. As the Father named only the civilians and included the number of soldiers killed under the header "garrison" without giving names, we have to presume that Paul Chauvin was a soldier.

He gave his properties to his nephew, François Chauvin, son of Louis, who by recognition took, in his turn, the nickname of his benefactor.

point

VII. Barbe-Thérèse Chauvin

This daughter of Pierre Chauvin and Marthe Autreuil was baptized in Montreal on October 15, 1665; she married, in Boucherville on May 20, 1687, Ignace Hubert, son of Nicolas Hubert and Marguerite Lanfreau; and died (as did her husband) before 1737.

According to Laville Bremer285, the Hubert spouses came to Louisiana and were killed by the Indians during their return journey to Canada. Bremer does not cite any sources and I was not able to find anything to prove his assertion. Could he have confused this couple with Jacques Neveu and Michelle Chauvin (whom we shall read about later)?

Ignace Hubert and Barbe-Thérèse Chauvin had seven children born in Montreal between 1688 and 1700: Ignace, Pierre, anonymous person, Marie-Angélique, Jacques, Louis, and Jean-Louis (according to Tanguay).

The only child who had business in Louisiana was Jacques, born on November 16, 1696 in Montreal. In 1721, with his brother Pierre and his Uncle Gilles Chauvin, he made the journey for the "pays d'en haut" (Great Lakes areas), because on June 8 the three recognized an obligation to pay to Ignace Gamache and Cie 4,585 pounds, one sol and 756 pounds of beaver for equipment for the journey286. But by 1724 he had returned to Louisiana, living at his Uncle Nicholas Chauvin's house in Tchapitoulas (per the 1724 census).

On April 5, 1728, in New Orleans (contract and church wedding), he married Marie-Catherine Neveu, his first cousin, who was the daughter of Jacques Neveu and Michelle Chauvin and widow of Etienne Rouer (Roy) de Villeray287. In the census of the city, the same year, Jacques Hubert, who added "Belair" to his nickname, occupied location Nr. 67288; his plantation, which extended up to what today is Nashville Street, had 195 arpents in subsistence crops, five huts for Negros, a barn, a warehouse, a hen house and a dovecote289; all this was next door to his cousin Joseph Chauvin Deléry, son, according to a document dated October 21, 1738290.

We saw earlier that Jacques Hubert and his two cousins, Joseph Chauvin Deléry and Antoine Chauvin Desislets, had joined in 1735 to make the fur trade in Choctaw. In the spring of 1737 the spouses Hubert settled the succession of their dead parents, giving a mandate on April 15 for the succession of Ignace Hubert Bellair and Barbe Chauvin291; and on April 16 for the succession of Jacques Neveu and Michelle Chauvin292.

On February 20, 1738 he was in the group of traders from New Orleans who proposed the formation of a company for the sale of slaves293.

We find his signature (Hubert Bellair or Belair) on the marriage contract dated December 28, 1737, in front of notary Nicolas Henry, of his cousin Joseph Chauvin Deléry, son, and Marie Faucon Dumanoir294; on the marriage contract, in front of the same notary, dated February 7, 1738, of his cousin Marguerite Chauvin de la Frenière with François Caesar Le Bretton295; on the marriage contract of his own daughter, Catherine, dated February 7, 1744296; on the marriage contract of his cousin Catherine Chauvin de Lafrenière with Louis-Charles Duhomméel, dated January 28, 1747297; at a Le Bretton family meeting on October 4, 1763298.

He acted as surrogate guardian of the minor children of the deceased Joseph Chauvin, son, on October 21, 1738299; and on March 3, 1740 he was elected surrogate guardian of the minors of Joseph Chauvin Deléry, father300.

The spouses Jacques Hubert and Marie-Catherine Neveu had the following children:

a) Marguerite, married in 1749 in New Orleans to her cousin Nicolas Chauvin de Lafrenière, son; she was still alive in 1781.

b) Catherine, born in Tchapitoulas, according to her marriage contract; a minor on her marriage date; marriage contract in front of the notary Henry, in New Orleans, on February 7, 1744, with Charles Guy Favre Daunoy, born in Paris, parish of Saint-Etienne du Mont, son of the deceased Claude Jean Favre, Lord of Daunoy, and Adrienne Charlotte Michel301. In November 1746, she rented from Mr. Baptiste Charras one negress for 25 pounds a month; Charras sued her husband in February 1748 for sixteen months of unpaid rent and obtained a favorable decision from the Superior Council of Louisiana the following month302.
Charles Daunoy had received a land concession of 72 arpents on January 28, 1738 from Governor of Bienville and Police Captain Salmon303; and on August 30 of the same year he was named, with Joseph Assailly, as the owners of Asfeld's land concession304; he was given a mandate on July 3, 1743305. He died before March 15, 1775306.

c) Marie-Marthe, marriage contract in New Orleans on July 21, 1759, with Gérard Pellerin, widower of Françoise-Alexandre Vielle311.

d) Daniel, present at a family meeting in New Orleans on March 4, 1746, regarding the minors of the deceased Louis Dutisné and of Céleste-Thérèse Neveu312. The son of Daunoy and Catherine Hubert, Charles Philippe Favre Daunoy, signed a contract of marriage307 in New Orleans on March 15, 1775, with Marie-Elizabeth Destrehan (daughter of Jean-Baptiste Destrehan and the deceased Marie-Catherine de Gauvry) and died in the same city on October 10, 1780308. The wife's father, the Treasurer of Louisiana, bought on August 26, 1748 (notary Henry) from Pierre Payen de Noyan, Knight of Chavois, a location in New Orleans at the corner of Cop and Saint Philippe Streets.

The 1791 census of New Orleans states: "the viuda Daunoy, calle Bourbon"309 ("viuda" is "widow" in Spanish) and the "Directory of New Orleans in 1805": "D'aunoy, Madam Veuve Fevre, 12 St-Philippe Street"310.

point

VIII. Gilles Chauvin

This other son of Pierre Chauvin never seems to have gone to Lousiana or to the country of the Illinois. But several of his sons went to the Illinois and then left it in their tracks313.

Baptized in Montréal on June 3, 1668, Gilles married on January 21, 1697 Marie Cabassier (daughter of Pierre Cabassier and Jeanne Guiberge) in Montréal; after the death of his wife in Montréal on August 9, 1699, he married in a second wedding in Montreal on November 24, 1700, Angélique Guyon du Rouvray, baptized in Quebec on August 26, 1685, daughter of Michel Guyon and Geneviève Marsolet.

This second wedding to Angélique Guyon is very important. It ensures the continuation of the Chauvins up to Mary Lynn Falgout Lorando.

Gilles Chauvin made at least two journeys to the Ottawa country: on July 30, 1688, he committed to Ignace Hébert (notary Adhémar)314; on April 29, 1692, to Joseph Guillet, Lord of Bellefeuille (same Notary)315.

On July 27th, 1703 (same Notary) Gilles Chauvin and Laurent Renaud hired Pierre Richard, Louis Chauvin, Louis Vaudry, Charles Cabazié and Louis Renaud for an expedition to the Illinois316. According to Chauvin-Burton, Cadillac's Village, Gilles Chauvin was in the "detroit" area on June 7, 1706. On May 4, 1716 he hired Jean-Baptiste Catin, and on May 17 Toussaint Perineau dit Lamarche, and on May 24 François Rivard de la Glanderie, all three to go to Missilimakinac (present day Mackinac Island) (Notary Adhémar)317. Finally on June 8, 1721 Gilles Chauvin and his nephews, Pierre and Jacques Hubert, recognized a debt to Ignace Gamache and Cie of 4585 pounds, 1 sol of France, and 756 pounds of beavers for a journey to the "Upper countries"318.

His mother donated to him all of her properties on September 30, 1700 (Notary Adhémar); on March 21, 1725, he was appointed surrogate guardian of the surviving children of Jacques Neveu and Michelle Chauvin, his sister319.

Children of the first marriage:

a) Pierre, born in Montréal on Jan 5, 1698; buried in Montréal on November 28, 1718320.

b) Louise-Danielle, born in Montréal on April 13, 1699; married in Montréal on February 20, 1721, to Nicolas Perthuis dit Décelles (born on May 30, 1693, in Pointe-aux-Trembles of Montréal, son of Nicolas Perthuis and Marguerite Celles-Duclos; died on January 19, 1772 at the General Hospital of Montréal); buried in Montréal on July 13, 1737. Seven children were born from this marriage.

Children of the second marriage:

a) Louis-Marie in Montréal on June 14, 1702; first marriage before 1735 to Marguerite Mallet; second marriage by 1750, probably in the country of the Illinois, to Angélique Perthuis, born September 15, 1721, in the Détroit, daughter of Pierre Perthuis, trader of Kaskaskia, and of Catherine Mallet321; died in 1751 or 1752. Her widow married on March 17, 1755, in Sainte-Geneviève of the Illinois, Etienne Gauvereau, widower of Marie Mallet and Marie-Louise Quesnel. Angélique Perthuis married in a third wedding André Nanterol in Sainte-Geneviève of the Illinois, in 1791.

On April 28, 1734 in Kaskaskia, Louis-Marie Chauvin was present at the marriage contract of his brother Philippe with Marie-Anne Danis; on January 16, 1743, at the same place, he was appointed surrogate guardian of the minors of his dead brother Pierre during the settlement of the succession of their brother Philippe Chauvin dit Joyeuse (joyeuse means joyful, happy).

In Kaskaskia's 1752 census, Angélique Perthuis is listed a "widow"322.

Louis-Marie is direct ancestor to Mary Lynn Falgout Lorando

b) Catherine-Angélique, born in Montréal on April 16, 1703; married on May 28, 1731, in Lachenaie to Michel Castonguay (son of Jean-Baptiste and Marie-Agnès Simon dit Lapointe). They had three children.

c) Anne, born in Montréal on April 10, 1705; married in Montréal on April 16, 1732, to Nicolas-Henri Catin (Henri and Jeanne Brossart); buried in Montréal on October 23, 1744. They had six children.

d) Philippe, known in the Illinois country under the name of Joyeuse, born in Montréal July 4, 1707; married in Kaskaskia, contract of April 28, 1734, with Marie-Anne Danis323 (daughter of the deceased Charles and Dorothée Michiperouata). Witnesses: Louis Chauvin, brother of the husband, and the mother and the father-in-law (Louis Turpin) of the wife; died in 1742 or 1743. Their children are listed in note324.

Philippe Chauvin Joyeuse, "inhabitant of the Illinois", was a member of the Assembly in New Orleans on February 27, 1740 to emancipate the minor Pierre Daniel325. Antoine Bonnefoy, according to his diary326, left New Orleans for the Illinois in August 1741, in the canoe "of Sir Chauvin dit Joyeuse", who had hired him. On January 16, 1743 in Kaskaskia, an assembly of the relatives and the creditors of the deceased Philippe Chauvin dit Joyeuse accepted the renunciation of the widow to the succession and amicably agreed to sell one of the deceased's houses327.

Marie-Anne Danis, born in Kaskaskia on October 4 1718328. Godfather and Godmother: Adrien Robillard and Françoise La Brise, wife of Jean-Baptiste Pothier; died in New Orleans June 10 1747329, leaving four minor children, two with her brothers in the Illinois and two in New Orleans.

e) Marie-Anne, born in Montréal on June 18, 1709; married in Montréal on May 11, 1733, to Etienne Petit (son of Jean and Marie Bailly); buried in Montréal on October 23, 1744. Four children came from this marriage.

f) Marguerite, born in Montréal on August 10, 1711; married in Montréal on May 2, 1737, to Barthélemi Métivier (son of Nicolas and Marie Boette), widower of Marguerite Descary. Six children came from this marriage.

g) Joseph, born in Montréal on May 5, 1713; married in Kaskaskia on January 7, 1741, to Geneviève Rivard, widow of François de Montbrun, Lord of Bonacceuil330; died by 1782.

Joseph Chauvin took the name of Charleville. In 1732 he was the guardian of the minors of Girardot-Dutisné331; made a contract on July 19, 1739 with Jacques-Vincent Lespré for the purchase of wine and cognac332; partnered with Jean-Baptiste Marquis, blacksmith, on September 14, 1740333; was present at the settlement of the succession of his brother Philippe, January 16, 1743; also present at the following marriages in Ste-Anne du Fort de Chartres334: September 6, 1745, Jean-Baptiste Marigny and Marie Hébert (daughter of Ignace and Hélène Danis); January 27, 1750, Louis Cabassier and Victorine Dorne; January 13, 1750, Benoît de St-Claire (Commanding Officer in Illinois from 1740 to 1742 and again from 1749 to 1750) and Marie Bienvenu (daughter of Antoine and Françoise Rabut); March 19, 1750, Joseph Lamirande and Hypolite Lafrenière; and May 25, 1761, François Chauvin dit Joyeuse and Marthe Syonnau335. His name appears on the 1752 Census of the Illinois336. He was guard of the King's warehouse in Illinois337. On March 3, 1782, in Kaskaskia, there was a sale of the properties and goods of the deceased Joseph Chauvin dit Charleville and of the deceased Geneviève Rivard, his wife338.

Joseph Chauvin Charleville and Geneviève Rivard had the following children:

a) Hélène, married in Kaskaskia on September 17, 1760, to Daniel Blouin (son of Jean-Pierre and Marie-Marguerite Baud, of Segonsac, in Saintonge, France). Two children appear in the registers of Kaskaskia. The spouses then established themselves in Louisiana.

b) Charles, born by 1752339; married in Kaskaskia on August 9, 1771, to Marie-Louise Lemoine Despine (daughter of René Lemoine Despine and Marie-Jeanne St-Gemme Beauvais). No children.

c) Louis. On the same day as Charles, he married Sister Marie-Thérèse Lemoine Despine (she died on May 17, 1775)340; died on February 14, 1777, in New Orleans341. One child: Geneviève, born in Kaskaskia on December 28, 1771; died December 13, 1790, in Saint Louis MO.

d) François, born in Kaskaskia by 1754; married in Kaskaskia on June 11, 1776 to Marie-Louise Longval (daughter of Louis and Marie-Louise Lacourse); died by 1793 in Ste-Geneviève and buried in the cemetery of Kaskaskia State Park, Randolph County, IL. He was a Captain in the French Militia under George Rogers Clark and had attended the taking of the Vincennes Post. Twelve children were born of this marriage, among which ten appear in the register of the baptisms of Kaskaskia, and one other child in St. Geneviève.

e) Jean-Baptiste, married in Kaskaskia on November 7, 1769 to Françoise Brazeau (daughter of Joseph and Françoise Dizier); died before 1782. His widow, with five children, moved in 1787 to Saint Louis (MO), where she died in 1826342.

The document of March 3, 1782 above mentions only these five children, and indicates that Louis and Jean-Baptiste had already died. But we see in the registers of baptisms of Saint-Jean-Baptiste Church in Edgard, Louisiana (book I, p. 50) the baptism on December 21, 1780, of two children: Marie Madelaine, born on March 29, 1772, and Joseph, born on January 2, 1774; the parents are listed as "Joseph Schauvin dit Scharleville (sic) and Marie Madelaine Sezenatte".

h) Anonymous, born and died in Montréal on September 18, 1714.

i) Marie-Elizabeth, born in Montréal on July 27, 1716.

j) Charles-François, born in Montréal on June 10, 1721; died in Montréal on December 8, 1722.

k) Anonymous, born and died in Montréal on September 2, 1725.

l) Pierre. The document quoted in note327 above shows that Louis, Joseph and Philippe Chauvin had a brother, Pierre, who left minor children. It cannot be Pierre, the son of Gilles Chauvin and Marie Cabassier, who died in Montreal in 1718 and the children of which would not be minors in 1743. Moreover, this Pierre of Montreal does not seem to have gotten married before his death that occured at the age of 20.

Unfortunately our research was not able to discover a single act concerning this Pierre Chauvin of the Illinois, neither his baptism, nor his burial, nor his marriage, nor the baptism of his children. There is, however, a decree of the Superior Council of Louisiana, dated March 23, 1724, to establish the borders of six acres of a land concession "formerly made" for Pierre Chauvin, nephew of the three Chauvin brothers of New Orleans, who "did not come to this colony" of Louisiana.

point

IX. Michelle Chauvin

This daughter of Pierre Chauvin and Marthe Autreuil was baptized in Montreal on May 21, 1670, and married there, on October 24, 1795, . . . . Jacques Neveu . . . . (son of Philippe and Denise Sevestre) and was buried in Kaskaskia on June 22, 1722.

On June 4, 1721, Vaudreuil granted to "Lady Michelle Chauvin, wife of Jacques Neveu" the permission to leave with her son Michel "in a canoe equipped with three men to go to the post of Miami to join her husband"343. All the family was together in Miami in 1721 or 1722. This last year, in May or June, Jacques Nepveu, his wife, his son and four daughters, his son-in-law Etienne Roy de Villeré, plus Jean-Baptiste Prévert344 and a young slave, left Miami in two canoes on the river Ouabache to go to Kaskaskia. The journey ended in tragedy. The most reliable narrative, because it was written a few days after the drama, was in a letter from Chassin, assistant to the stores (i.e., supplies) manager of the Illinois, to Father Bobé, dated July 1st, 1722 and received in Versailles on December 16 1722345. I summarize: the group in two canoes heavily loaded with goods had fortunately gone down the river Ouabache and began to sail up the Misissippi. At four or five lieues from the confluence of the Ouabache, as they were still about 35 lieues from Kaskaskia and as the current was too fast for their strengths, it was decided that Roy de Villeré would go get some help. He thus left in a canoe with his wife, Marie-Catherine Nepveu, and his sister-in-law, Céleste-Thérèse Neveu, leaving Jacques Nepveu and his wife Michelle Chauvin, their children Jean-Michel, Suzanne, Elizabeth, and Jean-Baptiste Prévert, and the young slave based in shelters on the banks of the Misissippi. The people of Kaskaskia who came to help Jacques Nepveu found only the marks of the savage fury of the Renards Indian (Foxes)345a who had killed the mother, the son and both daughters and had taken into captivity the father, Jean-Baptiste Prévert, and the young slave.

"The same year of 1722 on the 22nd of June I celebrated in the parochial church of Kaskaskia a solemn service to put to rest the souls of Michelle Chauvin, wife of Sir Jacques Nepveu, Trader of Montreal, about 45 years old, and of 20 year old Jean-Michel Nepveu, and 13 year old Délie Elizabeth Nepveu, and 18 year old Suzanne Nepveu, all who were killed by the savages seven and a half lieues from Ouabache. We believe that Sir Jacques Nepveu was made prisoner and taken with a young boy about nine years old named Prever and a young not baptized slave (signed: Nie. Ig. de Beaubois, Jesuit Society"346. In fact, the three were killed or burned to death at the stake.

After a family meeting in Montréal on March 14, 16 and 21, 1725, Louis Hamelin, husband of Catherine Nepveu, was appointed guardian of the minors of Jacques Nepveu and Michelle Chauvin; and their uncle, Gilles Chauvin, was appointed surrogate guardian347.

Jacques Nepveu and Michelle Chauvin had the following children:

a) Jacques, born in Montréal on October 29, 1696; buried in Montréal May 3, 1703.

b) Catherine, born in Repentigny on January 2, 1698; married on February 24, 1718, in Détroit, to Louis Hamelin (son of Louis and Antoinette Aubert)348.

c) Hélène, born/buried in Repentigny on March 30/April 6, 1699.

d) Céleste-Thérèse, born in Repentigny on April 9, 1700; first marriage on November 9, 1722, in Sainte-Anne de Fort de Chartres, to Jean-Baptiste Girardot349; second marriage, at the same place, on June 3, 1731 to Louis Dutisné350; third marriage, at the same place, on June 5, 1741 to Pierre-René Harpain de la Gautrais351; died before the end of December, 1760.
After her marriage to Girardot, she lived in her husband's house in Kaskaskia; she lived with Dutisné in Prairie du Rocher in 1731, and with Harpain de la Gautrais in New Orleans after 1741.
She was the godmother, in Kaskaskia, on November 20, 1723 of Céleste-Thérèse Carrière (daughter of Antoine and Marie-Madeleine Quesnel); and two days later, at the same place, of de Toussaint Pothier (Jean-Baptiste and Françoise La Brise).
On November 17, 1732, in Fort des Chartres, in front of notary Jérôme des Roussilliets, she named one of her relatives, Mr. de Vincennes, Commander of Ouabache, as attorney in order to receive the inheritance coming from her mother352.
There were four children from the Girardot-Chauvin marriage353 and three from the marriage of Dutisné-Chauvin354.

e) Jean-Michel, born in Montréal on January 19, 1702; buried in Kaskaskia June 22, 1722.

f) Suzanne, born on June 23, 1704, in St-François de l'ile Jésus, buried in Kaskaskia on June 22, 1722.

g) Marie-Catherine, born in St-François de l'ile Jésus on June 22, 1706; first marriage before 1722 to Etienne Roy de Villeré (baptized 1682; died November 29, 1727); second marriage on April 5, 1728, in New Orleans, to her cousin, Jacques Hubert Belair.
To the first marriage was born a son, Joseph, in 1725, who got married in 1759 in New Orleans to Louise de la Chaise (daughter of Jacques and his second wife, Marguerite d'Arensbourg)355. Joseph Roy de Villeré was a writer for the Navy in 1751. His land concession of thirteen arpents wide on the Mississippi River, known then as the German Coast and which is now a little downstream from Hahnville, was confirmed to him in 1765.

h) Elizabeth, baptized in St-François de l'ile Jésus on May 5, 1709; buried in Kaskaskia on June 22, 1722.

i) Jean-François, baptized in St-François de l'ile Jésus on November 17, 1710; buried in Kaskaskia on February 21, 1713.

j) Agnès, baptized/buried in St-François de l'ile Jésus on February 21/March 1, 1713.

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Détroit en 1706

Image HT0001; Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/1706_au_Canada; visité le 8 février 2016

Détroit en 1706

Gilles Chauvin, digne ancêtre de Mary Lynn Falgout Lorando, était en voyage d'affaire, au Détroit le 7 juin 1706. Le mot détroit était alors utilisé en référence à la rivière reliant les deux lacs Sainte-Claire et Érié.

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Détroit in 1706

Gilles Chauvin, courageous ancestor of Mary Lynn Falgout Lorando, was on a business trip in Détroit on June 7th, 1706. Détroit is a common French word that means “strait”. The word "détroit" (strait) was used in reference to the river that connected two lakes, Saint-Claire and Érié.

Fort Kaskaskia

Image HT0002; Source: http://www.panoramio.com/photo/13267826; visité le 10 février 2016

Fort Kaskaskia

Louis-Marie, fils de Gilles Chauvin, ancêtre de Mary Lynn Falgout Lorando, se marie à Kaskaskia vers 1750 avec Angélique. Son père, Pierre Perthuis, est un marchand de l'endroit.

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Louis-Marie, son of Gilles Chauvin, ancestor of Mary Lynn Falgout Lorando, got married in Kaskaskia before 1750 to Angélique Perthius. Her father, Pierre Perthuis, was a trader there.

Fin du livre Troisième #XXXIV-157 et fin de l'histoire des Chauvin

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End of the Third Book #XXXIV-157 and of the Chauvin's history

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