Histoire et généalogie des Laurendeau d'Amérique

et de leurs familles alliées

sous le Régime français.

Les premières générations de Rolandeau/Laurendeau en sol d'Amérique

par Louise Authier et Jean Laurendeau, Garde-mémoire, Montréal.

Première partie

Jean Rolandeau et Marie Thibault

Les premiers ancêtres de tous les Laurendeau d'Amérique.

Nos premiers grands-parents à s'établir sur le sol d'Amérique

dessin de Jean Rolandeau

La traversée de l'Atlantique
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La traversée de l'Atlantique
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Petits bonheurs des temps jadis
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Plan travail
  1. Liste des choses à faire

001.
La traversée de l'Atlantique . . .
chez les Laurendeau

Après mille millions de milliards d'heures de recherches . . . .

Après mille millions de milliards de pages tournées . . . .

Après mille millions de milliards de clics de souris . . . .

J'ai le plaisir de vous annoncer
une grande nouvelle.
Tout indique que
notre premier ancêtre
Jean Rolandeau
est arrivé au Québec
en tant que
soldat.

Plan de travail ou "Choses à faire"

Avertissement :

Mes récentes recherches convergent vers le fait que notre Jean Rolandeau est arrivé au Québec en tant que soldat. Les événements rencontrés nous dirigent tout droit vers cette conclusion. Il ne reste plus qu'à dénicher les documents légaux/officiels afin de confirmer notre déclaration.

Quel est le déclencheur de cette nouvelle trouvaille ?

Depuis la nuit des temps, tous ceux qui s'occupent de nos généalogies Laurendeau et familles alliées, déduisent et conviennent que l'ancêtre serait arrivé au pays en 1674. L'an passé, nous recevions une joyeuse information nous renseignant sur le fait que l'ancêtre avait reçu, en plus de tout ce que nous avions déjà nommé, une concession dans la seigneurie de Dombourg en 1667. Pas besoin d'expliquer longtemps que nos recherches sur le sujet reprenaient alors de plus belle.

Un événement imprévu, mais attendu ; la rencontre du soldat Leuradeau

C'est par une journée de recherches intensives et éreintantes, épuisé d'être sur le qui-vive et de ne rien découvrir sur notre Jean Premier, que je rencontre le surnom de Leuradeau. Au départ, j'ai cligné des yeux, étant donné que c'était le seul nom que je rencontrais, depuis si longtemps, et qui pouvait ressembler un tant soit peu à ce que je cherchais. Je me suis mis à zigonner dans différentes directions avec son nom. C'est ainsi que mes méninges se sont mises à clignoter elles aussi (il est utile d'actionner passagèrement ces tacticiens, trop souvent fardés). Elles me dirent gentiment "tu vois bien que c'est une erreur de transcription, fouille dans ce sens, lâche pas la patate" . . . et plein d'autres lignes toutes aussi zinzin.

Ce que je fis. D'abord, je positionne le soldat Leuradeau. Il est le dernier nom inscrit dans la liste des soldats de la Compagnie Monteil, dont le capitaine est François de Tapie de Monteil. Cette Compagnie débarque à Québec en 1665, en même temps que 3 autres Compagnies. Ces 4 Compagnies sont dirigées avec main de maître, par Alexandre de Prouville de Tracy. Ce dernier arrive à Québec en tant que commandant en chef des troupes, et lieutenant général de l'Amérique. Je vous fais grâce de tous les autres titres qui couvrent l'honorable personnage, vous en perdriez votre latin. Il conduira les destinées du Canada pendant son court séjour au pays. Son objectif est de ramener la paix avec les Iroquois qui, sous l'influence des Anglais, massacrent les colons, annulant ainsi toute chance de survie de la nouvelle colonie. Sous les ordres de Tracy, il y a deux acteurs importants, Jean Talon (alors Intendant de la Nouvelle-France) et le valeureux Régiment de Carignan. Ensemble, ils réorganiseront la colonie pour la rendre viable. Comme en fait foi la majorité de ses gestes, Tracy devait avoir une force d'analyse et une capacité d'agir hors du commun. Certains historiens le placent parmi les trois personnages les plus importants de la Nouvelle-France. Le premier étant Jacques Cartier parce qu'il découvre. Le deuxième, Champlain qui ancre, installe, enracine. Le troisième, Tracy qui redonne au nouveau pays, les ailes nécessaires pour se rendre jusqu'à aujourd'hui.

Observations sur le précédent événement :

  1. À propos du surnom Leuradeau : Toutes les fouilles faites avec ce surnom démontrent qu'aucun Leuradeau n'a existé sur cette planète. Les seules fois que le surnom parait, c'est sur les listes des soldats du Régiment de Carignan. Toutes les listes consultées sur Internet et dans les livres sont bâties de la même manière ; elles ne donnent pas les noms réels reçus à la naissance, celui qui devrait être accolé à ce Leuradeau.
  2. Si le soldat Leuradeau est notre ancêtre, il débarquait à Québec à l'âge de 15 ans. Quelques collègues de recherche estiment qu'il est trop jeune pour être soldat. Nous maintenons quand même notre position, plusieurs autres immigrants arrivaient au Québec, eux aussi, en très bas âge.

Observations sur mes dernières découvertes :

  1. Je vous épargne les événements, exploits et autres faits d'armes vécus par ce cher Leuradeau et sa Compagnie de Monteil. Elles vous seront racontées dès que nous aurons preuves que ce Leuradeau est notre homme.
  2. Mais je ne peux garder sous silence, l'essence de mes dernières découvertes. Ces récentes révélations sont assez fortes et me permettent de vous révéler l'état de mes trouvailles avant d'avoir attaché toutes les ficelles. On y dit que les soldats du capitaine Monteil sont cantonnés à Québec en 1665 et 1666. On dit aussi qu'ils déménagent leur campement sur l'Île d'Orléans en 1666 et 1667. On y dit que ce déménagement sur l'Île d'Orléans se fait sur des terres qui appartiennent au Seigneur Jean Bourdon, également Seigneur de Dombourg. Reprend ton souffle ami lecteur, amie lectrice, souviens-toi qu'en début de ce texte, je t'informais d'une nouvelle révélation qui faisait de Jean Laurendeau, en 1667, le propriétaire d'une concession en la Seigneurie de Dombourg. Est-il possible de penser que ce Leuradeau soldat, qui rencontre assurément le Seigneur Jean Bourdon puisqu'il vit sur ses terres, soit le même que Jean Laurendeau, celui qui reçoit une concession de ce même Seigneur ?
  3. Je crois bien connaitre notre Jean Premier depuis au moins 1674. Je sais que dans la très grande majorité des actes et autres documents rencontrés, il défend son patronyme reçu à la naissance, soit celui de Rolandeau. Pourquoi utilise-t-il le patronyme Laurendeau lors de l'acquisition de sa concession ? Peut-être parce qu'il est encore soldat et que son surnom est en réalité Laurendeau et non pas Leuradeau. Encore cette erreur de transcription qui vient me hanter.
  4. Même au prix d'une multitude de nuits blanches, je n'ai jamais rencontré ni de Laurendeau, ni de Rolandeau immigrant normalement au pays avec un contrat d'engagé. Ceci me laisse de plus en plus croire à l'erreur de transcription.
  5. Il est déclaré que ladite Compagnie comporte 35 hommes dont le capitaine Monsieur de Monteil, 2 lieutenants, 1 sergent, 1 enseigne et 30 soldats. Selon la coutume, le capitaine désignait chacun de ses soldats par un surnom qu'il choisissait lui-même. Ainsi, à l'exception de ses officiers, chacun des trente soldats reçut un surnom commençant par la lettre "L". Il a reçu le nom de Leuradeau ou Laurendeau ?
  6. Derniers points : Suite au traité de paix signé en juillet 1667, le roi autorisait que "chaque soldat désirant demeurer en Canada se verrait accorder des vivres pour six mois à un an, et des gratifications dont le montant varie selon leur grade". Le capitaine de Monteil retourne en France en novembre 1668 et notre Leuradeau devient . ? ? . Jean Laurendeau, quand il reçoit sa concession en 1667 ?

Travaux à faire afin de démontrer la véracité des observations précédentes:

  1. Découvrir le contrat d'engagé de ce fameux Leuradeau.
  2. Découvrir qui est le premier à avoir construit la liste des soldats de Carignan, aveuglément copiée par tous.
  3. Tout indique que la Revue Ancêtre de la SGQ aurait fait quelques textes utiles aux événements précités. Je viens de commander le DVD de leurs 40 premières années.
  4. Trouver réponses aux questionnements ci-haut décrits et plus encore.

Appel à l'aide à tous ceux qui lisent cette page :

  • Une bonne partie des informations que je possède provient de "Le livre de raison" par Tapie de Monteil, François, capitaine au régiment de Poitou (1661-1670), et c'est bien comme ça.
  • Je cherche avec ardeur et sans succès, un autre livre ou feuillet écrit par ce même Tapie de Monteil, intitulé "Mémoires". Ami lecteur, si tu rencontres ce livre, dis-moi où il est. J'ai faim de lui. J'en dévorerais quelques pages.

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