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le texte vient de WikipédiA, l'Encyclopédie Libre; la photo intitulée Louis Hébert prépare sa terre pour pratiquer l'agriculture en Nouvelle-France de la Banque d'images en univers social -géographie, histoire et éducation à la citoyenneté.
Biographie
Louis Hébert exerçait à Paris, au Mortier d'or sur l'Île de la Cité près du Louvre, comme jadis son défunt père, Nicolas Hébert (vers 1540-1600), la profession d'apothicaire-épicier, lorsque, marié (en juillet 1602) et père d'un premier enfant (la bambine Anne, née en 1603), le désir lui prit, à l'âge de presque 30 ans, de connaître le Nouveau-Monde, où (qui sait?) l'avenir pourrait s'avérer plus doux et plus prometteur qu'à Paris ou ailleurs en France, pour une jeune famille et dans la profession...
L'appel du Nouveau Monde
Louis Hébert fut membre de l'expédition sans femme ni enfant de Pierre Dugua de Mons, partant en 1606 joindre l'expédition commencée en 1604 pour un premier séjour en Acadie, avec Jean de Poutrincourt, son cousin par alliance, de petite noblesse et partenaire ami de ce Dugua. Il y naviguera, explorera et jardinera amicalement avec Samuel Champlain (de 5 ans son puîné et navigateur, explorateur, cartographe), échangera avec les Amérindiens des connaissances sur les plantes médicinales, soignera quelques personnes et participera à l'Ordre de Bon Temps.
En 1607, la perte du monopole de Dugua de Mons les força tous à rentrer en France.
Louis Hébert repartit pour l'Acadie en 1610 avec ce Jean de Poutrincourt, alors successeur de Dugua, et y séjourna jusqu'en 1613. La colonie, cette année-là, fut attaquée par les Anglais.
Fait prisonnier comme les autres, Louis fut ramené en France.
Mais en 1616, convaincu par Samuel de Champlain de s'établir à Québec et vendant tous ses biens, il repartit pour le Canada avec sa femme, quadragénaire comme lui, et leurs 3 enfants survivants, alors âgés de 14, 9 et 3 ans.
La vie de ces pionniers à Québec
Travaillant pour la compagnie des marchands de fourrures, prodiguant, en dehors de cette tâche, des soins et de l'aide aux plus démunis, Louis Hébert entreprit également de défricher la terre, sans boeuf ni charrue mais avec l'aide de son beau-frère Claude Rollet, et d'y subsister de ses propres ressources.
En 1620, Champlain le nomma procureur du roi dans la cité de Québec et en 1625, il devenait le premier propriétaire de ses terres agricoles. - Avant 1634, seules les familles de Louis Hébert et de son gendre Guillaume Couillard avaient bâti maison à Québec. Tous les autres qui y séjournaient habitaient dans l'un ou l'autre fort, nommés l'Habitation (sur l'actuelle Place Royale, près du fleuve) ou, depuis environ 1624, le fort Saint-Louis (sur la falaise, au sud de l'actuel hôtel Château Frontenac) ou dans les habitations des Récollets ou des Jésuites.
Décédé des suites d'une mauvaise chute sur la glace pendant l'hiver 1626-1627, Louis Hébert fut inhumé à Québec le 25 janvier 1627.
Louis Hébert, premier véritable colon, défricheur, cultivateur, et premier pharmacien en Nouvelle-France, est aujourd'hui une figure emblématique des premières heures de cette histoire, laissant le souvenir d'un homme courageux, d'une grande générosité, aimé de tous, Français comme Amérindiens. D'autant plus que la Compagnie des marchands n'a jamais voulu lui apporter ni un boeuf ni une charrue. C'est son gendre, Guillaume Couillard, ancien commis au magasin de la Compagnie des marchands, qui reçut la première charrue et le premier boeuf: c'était à l'été 1627.
Quant à sa femme Marie Rollet, qu'il avait épousée au début de juillet 1602 à Paris, elle épousa à Québec en 1629 un certain Guillaume Hubou, nouvel arrivant que tous admiraient.
Elle s'occupa de former à l'Européenne au moins 2 jeunes Amérindiennes, nées vers 1630, qui ensuite épousèrent des Français et comptent aujourd'hui une assez nombreuse postérité: la fille d'un certain chef nommé Manitouabéouich et la fille que Jean Nicolet eut de sa première épouse, une Algonquine du Lac Nipissing (une excroissance vers le nord-est de l'actuel Lac Huron, près de Sturgeon Fall, Ontario).
Marie Rollet eut la douleur de perdre sa fille aînée Anne (décédée à l'âge de 16 ans à Québec en 1619, à son premier accouchement), d'assister au déclin et à la mort de Champlain (paralysé à l'automne 1635, décédé le 25 décembre 1635) et de son jeune fils Guillaume, marié à 20 ans en 1634 et décédé en 1639. Mais elle eut la joie de connaître, de choyer et de voir grandir plusieurs de ses petits-enfants, ses voisins immédiats, issus de sa fille Guillemette et de son fils Guillaume.
Marie Rollet et sa famille furent les seuls à demeurer en permanence à Québec de 1629 à 1633, quand des forbans franco-anglais, les frères Kirke avaient fait prisonniers et déporté en Angleterre tous les autres résidents de Québec, y compris Champlain et Abraham Martin. Ces intrus s'emparaient des lieux, alors que la paix venait d'être signée entre les royaumes de France et d'Angleterre.
Marie Rollet fut inhumée à Québec le 27 mai 1649, à l'âge d'environ 74 ans - ce qui était pour l'époque un âge très avancé.
La postérité actuelle de Louis Hébert et Marie Rollet
La postérité de Louis Hébert et Marie Rollet est aujourd'hui très nombreuse en Amérique, par leur fille Guillemette née vers 1608 (et son époux Guillaume Couillard, le premier arrivant, en 1613, à avoir eu une postérité en Nouvelle-France) et par leur fils Guillaume né vers 1614 (et son épouse Hélène Desportes, premier enfant née viable d'Européens en Nouvelle-France, en 1620, filleule d'Hélène Boullé l'épouse de Samuel Champlain).
Comme nous l'avons vu sur le tableau de la généalogie des Laurendeau, c'est grâce à notre deuxième aïeule au pays, Marie-Angélique Fournier, épouse de 02 -Louis-Joseph Laurendeau que nous accédons à la famille de Louis Hébert.
C'est ce qui fait que 10 -Jean Laurendeau est le petit-fils, à la 13e génération, de Louis-Hébert.
Voici comment:
Simon Fournier | . Acte de Mariage / PRDH fiche no. 36757 / À St-Pierre-Île-d'Orléans le 12 novembre 1691. Les mariés sont Simon Fournier de St-Thomas et Catherine Rousseau de St-Pierre-Île-d'Orléans. Les parents du marié, Guillaume Fournier et Françoise Hébert tous 2 de St-Thomas, sont nommés à l'acte mais ne semblent pas présents. Les parents de la mariée, Thomas Rousseau et Madeleine Olivier tous 2 de St-Pierre-Île-d'Orléans, sont nommés à l'acte mais ne semblent pas présents. Pierre Blanchet beau-frère du marié et Pierre Fournier frère du marié sont présents et témoins. Le curé . . . . Tremblay, résidant à St-Pierre-Île-d'Orléans officie aux cérémonies du mariage. . Voici les parents de Marie-Angélique (02 -Louis-Joseph Laurendeau). . Ce couple aura aussi, une Marie-Catherine, une Marie-Madeleine, un Jean, une Geneviève, une Marie-Marthe, un Pierre, une Marie-Anne, un mort-né, un Joseph, une Marie-Rosalie. |
. Catherine Rousseau | |
. m. 1691 à St-Pierre-Île-d'Orléans | . |
. Guillaume Fournier | . C'est ici que les Fournier s'allient à la famille Hébert. . Les parents de Guillaume Fournier sont Gilles Fournier et Noelle Gageut. . Les parents de Simon Fournier ont aussi eu une Agathe, un Charles, une Françoise, une Jacquette, un Jean, un Joseph, un Louis, une Marie, une Marie-Madeleine et un Pierre. |
Françoise Hébert | . Acte PRDH no. 57122 / Québec 23 janvier 1638 / Jean Dequen, Jésuite, officie au baptême de Françoise Hébert. Ses parents, Guillaume Hébert et Hélène Desportes sont présents. Les témoins sont Guillaume Hebou et Guillemette Hébert. Guillaume Couillard, conjoint de Guillemette Hébert est nommé à l'acte mais semble absent. |
. m. 1651 à Québec | . |
Guillaume Hébert | . En plus de Françoise, le couple a eu un Joseph et une Angélique |
. Hélène Desportes | . Hélène Desportes est le tout premier bébé français à naître et à survivre en sol Québécois. Hélène est la fille de Pierre Desportes et Françoise Langlois. |
. m. 1er octobre 1634 à Québec | . |
Louis Hébert | . Louis Hébert est né à Paris avant 1575. . Il est décédé le 23 janvier 1627 à Québec. . En plus de Guillaume, ce couple a eu une Guillemette. |
. Marie Rollet | . Marie Rollet est née à St-Germain-des-Prés en France. . Elle est décédée le 27 mai 1649 à Québec. . Suite à la mort de Louis Hébert, elle a épousé Guillaume Hiboult en 1629. |
. m. vers 1604 en un lieu inconnu en France. | . |
Nicolas Hébert | |
. Jacqueline Pageau | |
. m. vers 1575 en un lieu inconnu en France. | . |
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Au nom de mes ancêtres, je vous dis merci de votre visite