.
C'est grâce à Azélie Bélair (#326)
arrière-grand-mère de l'auteur de ce site web,
épouse d'Arsène Laurendeau (#325),
que nous accédons à la famille du fabuleux François-Stanislas Nicolas (#10327).
Ceci fait que 10 -Jean Laurendeau (#439) - (auteur de ce site web) est cousin au 10e degré + 6 générations
du Patriote François-Stanislas Nicolas.
Voici comment:
. René Chevalier, père (#559) et Marie Lucre (#560) |
se marient avant 1629 en France |
. René Chevalier, fils (#557) et Jeanne Langlois (#558) |
se marient en 1656 à Québec |
. Marie-Louise Chevalier (#556) et Jacques Parent (#555) | . Michel Chevalier (#10311) et Marie-Charlotte Parent (#10312) |
se marient en 1677, dans un lieu inconnu au Québec | se marient en 1695, à Beauport |
. François Parent (#553) et Marie-Catherine Binet (#554) | . Louis Chevalier (#10313) et Marie-Charlotte Lefebvre (#10314) |
se marient en 1719, Beauport | se marient en 1719, à Beauport |
. Marie-Josephte Parent (#544) et Michel Caron (#543) | . Marie-Charlotte Chevalier (#10317) et Étienne Nicolas (#10318) |
se marient en 1757, St-Rock-des-Aulnais (L'Islet) | se marient en 1750, Québec (Notre-Dame) |
. Pierre-Augustin Caron (#541) et Marie-Josephte Motard-Lamothe (#542) | . Étienne Nicolas (#10321) et Marie-Louise Levasseur (#10322) |
se marient en 1788, Louiseville (St-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup) | se marient en 1779, Québec (Notre-Dame) |
. Marie-Josephte Caron (#528) et Augustin Lambert-Champagne (#527) | . François-Stanislas Nicolas (#10327) |
se marient en 1811, Yamachiche (Ste-Anne) | pendu, parce que trop Patriote, le 15 février 1839 |
FIN | |
. Émilie Lambert-Champagne (#484) et Louis Baron-Bélair (#483) | |
se marient en 1832, Louiseville (St-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup) | |
. Edouard Bélair (#327) et Mathilde Gravel (#328) | |
se marient en 1862, St-Barthélemy | |
. Azélie Bélair (#326) et Arsène Laurendeau (#325) | |
se marient en 1890, St-Barthélemy | |
. Ubald Laurendeau (#335) et Annontia (Anna) Tessier (#336) | |
se marient en 1919, Shawinigan (Notre-Dame) | |
. Léo-Paul Laurendeau (#367) et Lucille Beaudet (#368) | |
se marient en 1943, Trois-Rivières (Cathédrale de l'Assomption) | |
. Jean Laurendeau (#439) et Louise Authier (#1141) | |
cf. 1976, Montréal | |
FIN |
.
. François-Stanislas Nicolas (#10327) | . né le 14 septembre 1795 . baptisé le 16 septembre 1795 à St-Marc-sur-Richelieu (Verchères) (voir image) . pendu le 15 février 1839 à la Prison du Pied-du-Courant, Montréal . sépulture le 15 février 1839. Parfois, je rencontre la mention que l'événement aurait eu lieu à Montréal (Notre-Dame). Après avoir épluché le registre de cette paroisse, je n'ai rien vu de tel. |
---|---|
. Les parents de François-Nicolas sont: Étienne Nicolas (#10321) et Marie-Louise Levasseur (#10322) |
. Ils se sont mariés le 31 août 1779 à Québec (Notre-Dame)
(voir image) . Ils donnèrent 10 petites soeurs et petits frères à François-Stanislas. 9 moururent avant l'âge de 3 ans. François-Stanislas est l'avant-dernier enfant né de ce couple. (PJ333) . Son père Étienne est déclaré forgeron sur l'acte de sépulture de son petit dernier Octave. (PJ333) . Étienne décède en 1811. . Nous n'avons pas (et personne ne semble avoir) la date de décès de sa maman Marie-Louise. . Ses 2 parents étaient décédés lors de la pendaison de François-Stanislas. |
. Ses grands-parents sont: Étienne Nicolas (#10318) et Marie-Charlotte Chevalier (#10317) |
. Ils se sont mariés le 7 septembre 1750 Québec (Notre-Dame) (PJ331) . Étienne est immigrant, né à St-Sauveur, arrondissement La Rochelle. Marie-Charlotte est née à Beauport. . Étienne est déclaré charpentier sur son acte de mariage (PJ333). |
. Ses arrières grands-parents sont: Jacques Nicolas (#10319) et Marie Flammanchette (#10320) |
. Ils se sont mariés avant 1721 dans un lieu indéterminé en France. |
"- Le seize septembre mil sept cent quatrevingt quinze par moi prêtre soussigné a été baptisé François Stanislas né avant hier du légitime mariage d'Étienne Nicolas et de Marie Louise Levasseur, j'en ai été le parrain et la marrainne Dame Barbe Trudelle veuve Dorrion qui a signé avec nous. -"
Source: Généalogie Québec, registre de St-Marc-sur-Richelieu, Co. de Verchères, année 1795
Retour à la généalogie de François-Nicolas.
Le 31 août 1779, après publication des bans de mariage ------ (le début du texte explique qu'il y a eu "dispense de deux bans" ce qui veut dire que normalement, les bans de mariage sont affichés à la porte de l'église. Pour s'exempter de deux semaines de publication, les futurs mariés ont recours à la dispense. Celle-ci est une dérogation accordée par l'évêque du diocèse via le curé de la paroisse.) ------
entre Etienne Nicolas, fils de feu Etienne Nicolas et de Charlotte Chevalier . . . ne s'étant découvert aucun empêchement au dit mariage, nous soussignés . . . leur avons donné la bénédiction nuptiale suivant les cérémonies prescrites par notre mère la Ste Église Romaine . . . en la présence de Louis Levasseur père de l'épouse, Marie-Anne Trudelle mère de l'épouse, Barbe Levasseur soeur, Louis Levasseur frère, Nicolas Trudelle oncle de l'épouse, Marie-Joseph Nicolas soeur, François Roy oncle, Antoine Franehere frère de l'épouse et de plusieurs autres parents et amis . . .
Source: Généalogie Québec, registre de Québec (Notre-Dame), années 1777 à 1782
.
Avertissement
Nous n'avons pas l'intention d'écrire ici, l'Histoire des Patriotes. Plusieurs historiens de haut calibre ont déjà réalisé des oeuvres d'excellentes qualités. Toutefois, si vous désirez parfaire vos connaissances sur cette période trouble, c'est avec plaisir que je propose un livre gratuit, présentement accessible sur BAnQ numérique (voir référence 000, en bas de page)
Afin de nous mettre en situation et aider à la compréhension de l'état d'esprit surchauffé qui régnait dans la société canadienne (nous disons aujourd'hui Québécoise) de ce temps, je reproduis une partie de l'avant-propos du livre
proposé, écrit par Monsieur L. O. David.
Ce texte est mis ici afin que vous saisissiez l'état de mécontentement politique
et social exprimé pendant la trop courte vie de François-Stanislas Nicolas. Il
est aussi mis ici afin que vous preniez bonne note que tout ce brouhaha
n'émanait pas de quelques écervelés, comme tentent de nous le faire croire les
"Canadians". La population était avec les rebelles et les rebelles étaient des gens lumineux, sincères, qui ne cherchaient que la Sainte-Paix.
- - - Il y avait, en 1837, cinquante ans que les Canadiens-français luttaient pour les droits religieux, politiques et nationaux qui leur avaient été garantis par les traités. Au lendemain même de la conquête, la lutte avait commencé, lutte de tous les jours et de tous les instants, contre des gouverneurs et des fonctionnaires arrogants qui avaient entrepris de nous anglifier et de faire de la province de Québec une autre Irlande.
Nous étions insultés, méprisés, humiliés et volés par des gens qui se moquaient de toutes les lois divines et humaines. Nous avions trouvé heureusement pour nous défendre des hommes d'état, des orateurs puissants qui avaient prouvé à nos ennemis qu'il serait aussi difficile de nous vaincre dans l'arène parlementaire que sur les champs de bataille. Après Bédard et Papineau père, nous avions eu Papineau fils, le tribun dont la voix puissante fut pendant trente ans la gloire et le bouclier de notre nationalité.
Un jour vint où l'Angleterre, effrayée de l'attitude de la Chambre d'assemblée, que soutenait la population, parut vouloir lui accorder ce qu'elle demandait; mais il était trop tard. La jeunesse, dont le sang
bouillonnait depuis longtemps dans les veines, soulevait le sentiment national, et poussait M. Papineau sur la pente de la violence. Ce n'étaient plus des lambeaux de concessions qu'il fallait au peuple; car il réclamait
à grands cris l'adoption des quatre-vingt-douze résolutions préparées par M. Papineau lui-même et rédigées par M. Morin.
La Chambre d'assemblée, malgré trois dissolutions dans l'espace d'une année, avait persisté à refuser les subsides au gouvernement, tant qu'elle n'aurait pas obtenu le redressement des griefs contenus dans les quatre-vingt-douze résolutions. Lord John Russell avait cru trancher la difficulté en faisant autoriser par le parlement anglais lord Gosford à prendre de force dans le coffre public l'argent dont il avait besoin pour le service civil. Ce procédé arbitraire et humiliant pour la Chambre d'assemblée fit déborder la mesure; le peuple partout s'assembla pour protester contre les procédés de lord Russell et approuver la conduite de la Chambre. Il n'y a pas de doute que ces procédés étaient illégaux et inconstitutionnels, et le digne couronnement de la politique arbitraire et tyrannique dont les Canadiens étaient victimes depuis tant d'années. Ce fut l'opinion exprimée en Angleterre, au sein de la Chambre des communes, par les hommes les plus distingués, par les Warburton, les Humo et les Stanley.
On voyait à, la tête du mouvement les hommes les plus honorables, les plus recommandables par leurs talents, leur patriotisme ou leurs vertus ; les Morin, les Girouard, les Lafontaine, les Fabre, les Duvernay, les Perrault et les Rodier. Ajoutons MM. Berthelot, le Dr O'Callaghan, Cherrier, Meilleur, Viger, Roy et même quelques-uns des hommes les plus éminents parmi la population anglaise: MM. Leslie, De Witt, W. Scott, et surtout les deux frères Nelson, Robert et Wolfred, deux médecins distingués.
On peut blâmer ces hommes estimables de n'avoir pas su s'arrêter à temps dans la voie de l'insurrection, mais on ne peut nier sans mentir à l'histoire, la noblesse de leurs motifs et la sincérité de leur patriotisme. Dans le testament politique que de Lorimier écrivit, la veille de sa mort, il dit: "Pour ma part, à la veille de rendre mon esprit à mon Créateur, je désire faire connaître ce que je ressens et ce que je pense. Je ne prendrais pas ce parti, si je ne craignais qu'on ne représentât mes sentiments sous un faux jour; on sait que le mort ne parle plus, et la même raison d'état qui me fait expier sur l'échafaud ma conduite politique pourrait bien inventer des contes à mon sujet . . . «Je meurs sans remords; je ne désirais que le bien de mon pays dans l'insurrection et l'indépendance; mes vues et mes actions étaient sincères." Dans une lettre écrite, quelques jours auparavant, de Lorimier disait : " 0 ma patrie, à toi j'offre mon sang comme le plus grand et le dernier des sacrifices." On doit croire que de Lorimier a exprimé les sentiments et les dernières volontés de ses compagnons d'infortune, de tous ceux qui en 1837-1838 sont morts sur les champs de bataille et les échafauds.
Le seul but de ce livre est de montrer qu'ils ont droit à notre reconnaissance, et que nous devons accepter l'offrande de leurs sacrifices et de leur sang pour l'honneur de notre nationalité et le triomphe de la liberté. - - -
Avertissement
J'ai vraiment tenté de transmettre ici le maximum d'informations sur François-Stanislas. Notre valeureux Patriote était un homme d'action, doublé d'un gaillard de peu de mots. Je l'imagine lors des réunions patriotiques, lors des actions entreprises, se faisant spontanément chef, meneur, dirigeant. Il n'a, malheureusement, pas laissé trace sur ses actions, démarches, convictions, questionnements ou même angoisses. C'est la raison pour laquelle, je demande à ceux qui me lisent, de m'informer si vous connaissez l'endroit où se réfugient ses mémoires endormies et poussiéreuses. Les informations qui suivent sont récoltées suite à plusieurs périodes de furetage sur le WEB et ailleurs.
. naissance de François-Stanislas Nicolas
. François-Stanislas Nicolas est élevé par son oncle Joseph-Levasseur-Borgia, avocat et député de la ville de Québec. (SW006)
complément historique
François-Stanislas a 16 ans quand son père meurt en 1811. Nous n'avons retracé aucun document au sujet du décès de sa mère. Le fait que François-Stanislas soit élevé par son oncle nous porte à croire qu'elle était aussi décédée.
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Un excellent site web bâti par des Levasseur, sur les Levasseur, décrit bien qui était Joseph Levasseur-Borgia, un des fondateurs du journal Patriotique le Canadien en 1806. Les connaisseurs se plairont à en prendre connaissance. (SW007)
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Les Levasseur avaient beaucoup d'amour à donner au Pays. Louise Levasseur-Carmel donnera naissance à Bonaventure Viger, qui deviendra un acteur majeur de la Rébellion de 1837. (SW008)
. Homme de posture imposante, François-Stanislas débute sur le marché du travail comme commerçant. (SW001)
. Il se tourne vers l'enseignement pour devenir instituteur à l'Acadie (Sainte-Marguerite-de-Blairfindie). (SW001)
. Il a une très bonne éducation et écrit dans un français impeccable. (SW001)
. Le 26 juin, il est l'un des signataires d'un article invitant les citoyens du comté de l'Acadie (Saint-Jean-sur-Richelieu) à assister à une assemblée patriotique tenue le 12 juillet à Napierville. Il participe à toutes les assemblées qui précèdent les rébellions.(SW002)
. Le 23 novembre, lors de la bataille de St-Denis, 200 patriotes commandés par Wolfred Nelson combattent un contingent de l'armée britannique fort de 300 hommes dirigés par Charles Gore. Le combat s'engage en matinée et durera jusqu'à 15h00 alors que les britanniques, battus; se retirent du village. La bataille aura fait une douzaine de morts dans les 2 camps. François-Stanislas Nicolas a participé à cette bataille. (SW003)
complément historique
La bataille de Saint-Denis est un affrontement armé entre les troupes britanniques du lieutenant-colonel Charles Stephen Gore, qui soutiennent les huissiers du gouvernement colonial venus arrêter les chefs politiques du parti opposé au gouvernement (le Parti Patriote, majoritaire) et un regroupement d'hommes qui se porte à la défense de ces mêmes chefs. L'événement se conclut par une victoire du groupe d'hommes armés qui défend les chefs du Parti Patriote. Le destin fait que ce sera la seule bataille gagnée par les Patriotes.
. Le 27 novembre François-Stanislas Nicolas, Amable Daunais, Joseph Pinsonneau et Gédéon Pinsonneau sont accusés du meurtre de Joseph Armand dit Chartrand.(SW004)
. Arrêté en janvier, il est inculpé du meurtre du loyaliste Joseph Armand dit Chartrand le 31 août de la même année. Cinq jours plus tard, il subit un procès devant jury en compagnie de plusieurs de ses compatriotes au terme duquel il est acquitté. (SW002) --- Un jury formé de canadiens-français l'avait acquitté car l'exécution s'était déroulée conformément aux lois militaires.(SW001)
complément historique
Ce jour-là, un maçon de Saint-Blaise, Joseph Armand dit Chartrand, était venu se faire payer pour des travaux exécutés chez le voisin d'Éloi Roy, David Roy. Sa présence fut ébruitée et comme Chartrand était reconnu comme un traître, un espion, (il aurait planifié d'aller incendier plusieurs maisons de la grande ligne, ce qui s'était su) on planifia de l'arrêter dès qu'il sortirait de la maison de David Roy, ce qu'on s'empressa de faire au terme d'une poursuite, aussitôt qu'il en sortit.
Le petit groupe lui intenta sur-le-champ un procès et le condamna à mourir. La condamnation à mort fut prononcée par François-Stanislas Nicolas. Chartrand fut alors conduit au lieu de son exécution, une petite pointe de bois à la limite de L'Acadie et de Saint-Blaise et Saint-Jean, derrière la maison d'Éloi Roy.
Nicolas dit alors : «Je juge qu'il a mérité la mort». Les autres répondirent : oui ; oui ; alors Nicolas dit à Chartrand de reculer. Il ordonna aux autres de charger leur fusil et de tirer sur Chartrand. Le premier coup de feu fut tiré par un certain Pinsonnault, suivi par d'autres.
Or, le fusil d'Étienne Langlois resta silencieux. Il prétendit que le bon Dieu est plus fort que lui, qu'il avait empêché son fusil de partir. Sommé de tirer, il tira en l'air, refusant de viser le prisonnier agonisant. Mais Chartrand qui avait été atteint de plusieurs balles, souffrait le martyre et suppliait ses bourreaux de l'achever, ce que fit Pinsonnault, le premier qui avait tiré.
Après cette exécution sommaire, Étienne et ses compagnons revinrent chez Éloi Roy en laissant la dépouille de Chartrand sur les lieux de l'exécution.(SW005)
-- les 4 accusés sont acquittés le 7 septembre 1838, le jury francophone, qui comptait 4 Frères-Chasseurs, ayant conclu que cette mort était due à un acte de guerre; ce verdict déplaît tellement aux autorités que l'année suivante, les patriotes seront jugés par une cour martiale au lieu d'un tribunal formé d'un juge et d'un jury constitué de jurés civils.(SW004)
-- libéré, François-Stanislas part aux États-Unis préparer l'insurrection.(SW001)
. 8 novembre, bataille d'Odelltown: Cet affrontement oppose 500 à 600 patriotes à environ 1000 loyalistes. L'initiative est prise par les patriotes de marcher sur Odelltown près de la frontière américaine, mais ils rencontrent une forte résistance de la part des loyalistes qui les repoussent. Les combats font un total d'environ 20 morts.(SW003)
François-Nicolas est capitaine au camp de Napierville et participe à la bataille d'Odelltown (Lacolle) à titre d'officier de brigade. (SW002) --- La veille de cette bataille, le capitaine Hefferman réussit à ligoter François Trépanier, Robert Nelson et François Nicolas pour les livrer aux autorités coloniales. Ils furent cependant libérés par le capitaine Joseph Trudeau et un groupe de rebelles sous les ordres de Louis Defaillette.(SW001)
Novembre: François-Stanislas est appréhendé puis emprisonné.(SW002) Sa condamnation était assurée du moment où il était tombé aux mains de l'autorité car les Bureaucrates n'avaient pas pardonné le crime commis contre l'espion dit Chartrand.(SW001)
12 février, condamné à mourir par pendaison, il apprend sa mort par les procureurs de la Couronne qui lui en font l'annonce dans l'après-midi.(SW001)
15 février, François-Stanislas monte sur l'échafaud, à neuf heures quarante-cinq du matin, en compagnie du Chevalier de Lorimier, Charles Hindenlang, Pierre-Rémi Narbonne et Amable Daunais.(SW001)
complément historique
Avant l'ouverture de la trappe, François-Stanislas déclare à vive voix: "Je ne regrette qu'une chose, c'est de mourir avant d'avoir vu mon pays libre, mais la providence finira par en avoir pitié, car il n'y a pas un pays plus mal gouverné dans le monde ". Il avait 41 ans.(SW001)
collection personnelle de l'auteur: (PJ###) = par exemple Pièce Justificative portant le numéro 333
collection personnelle de l'auteur: #00000 = numéro de référence porté par le sujet dans le logiciel généalogique.
000 = Un livre sur Les Patriotes de 1837-1838 de L. O. David, 1884. Ce livre peut être consulté en ligne à la Bibliothèque et Archives Nationales, BanQ numérique
Site web: SW001 = Les Patriotes de 1837-1838, page sur François-Stanislas Nicolas
Site web: SW002 = Répertoire du Patrimoine Culturel du Québec
Site web: SW003 = Je me souviens
Site web: SW004 = La Mémoire du Québec
Site web: SW005 = Le Langlois - BAnQ numérique
Site web: SW006 = Les patriotes de 1837@1838
Site web: SW007 = Joseph Levasseur-Borgia
Site web: SW008 = Bonaventure Viger
Site web: SW009 = Bataille de Saint-Denis (Québec)
Copyright © depuis 2005, Jean Laurendeau.
Au nom de mes ancêtres, je vous dis merci de votre visite