arbre généalogique

fiche famille; 08Is -Édouardina Laurendeau #0344

Note de la rédaction

Une petite cousine nous a remis le texte qui suit. Elle prospecte et s'applique à une recherche fondamentale. Si cela est possible, venez à son aide car toutes réponses et découvertes conduiront infailliblement à son mieux-être et à celui de sa descendance.

L’HISTOIRE D’ÉDOUARDINA LAURENDEAU

UN MYSTÈRE et UN SECRET BIEN CACHÉ

par Louise Pelletier
petite-fille d'Édouardina Laurendeau

Édouardina Laurendeau, fille d’Azélie Bélair et d’Arsène Laurendeau, de Maskinongé, Louiseville vit le jour le 30 décembre 1897. Édouardina (Marie-Rosalie-Édouardina) donna naissance à une fille en 1926. Cet enfant me donna la vie le 18 décembre 1951. Donc Édouardina Laurendeau est ma grand-mère.

À l’âge de 29 ans, soit le 31 octobre 1926, Édouardina Laurendeau donna naissance à une fille et confia cet enfant à la crèche de la Miséricorde à Montréal.

Édouardina conserva toute sa vie, son secret d’être une fille–mère. Donc, son histoire de fille-mère débuta à ce jour, dans le plus grand secret. Ce secret fut percé grâce à la persévérance et aux recherches de ma mère pour la retrouver.

Donc, l’enfant d’Édouardina porta le nom de crèche de Callixta Jouvain. Cette petite Callixta devint plus tard, Solange Richard car elle fut placée vers l’âge de 18 mois, dans une famille d’accueil.

Les parents de cette famille d’accueil étaient Hélène Beaudry et Aimé Richard et vivaient à Montréal. Ceux-ci, ne pouvaient pas adopter légalement la petite Solange, c’était interdit. Pourquoi donc? Parce qu’ils recevaient, soit disant, de l’argent de la mère, et ce fut ainsi, jusqu’au début de l’année 1941.

Le 5 février 1941, la jeune Solange Richard avait 15 ans, au moment où elle fut adoptée légalement par la Cour, par cette famille Richard. Nous avons les papiers officiels de la Cour à l’appui.

Mystère???

Dix jours plus tard, soit le 15 février 1941, Édouardina Laurendeau, sa mère, entra à l’Hôpital Sacré-Cœur où elle décéda le 14 mai 1941, ce qui signifie 3 mois plus tard. Triste toute cette histoire où Édouardina mourut en emportant avec elle son secret. J’imagine que ma grand-mère Édouardina a dû souffrir . . . et pendant tout ce temps ma mère la cherchait désespérément.

En effet, ma mère Solange a cherché Édouardina, sa mère, toute sa vie.

Étant enfant, elle m’a raconté, par la suite, qu’elle voyait durant l’été, de temps en temps une automobile arrêter le long du trottoir où ma mère jouait dehors avec ses amies. Ma mère voyait une dame assise dans l’automobile stationnée et qui restait là dans l’auto à la regarder dehors. Ma mère était certaine que c’était sa mère et elle l’a trouvait belle avec ses cheveux blond.

Entre autre, ma mère Solange était très belle avec de grands yeux bleus, absolument magnifiques, un teint de rose, une peau si fine et douce, un tempérament artiste et elle chantait très bien, car elle adorait la musique. Elle était très intelligente et remplie de vie. Elle a appris la lecture, la couture et elle inventait toutes sortes de choses pour nous ses deux filles, moi, Louise Pelletier et ma soeur Liette Pelletier,( ma soeur a été également adoptée par mes parents). Mon père portait le nom de Jean-Marie Pelletier.

Ma mère, Solange avait débuté ses recherches vers l’âge de ses 60 ans puisqu’elle était devenue aveugle, vers l'âge de 58 ans, suite à la maladie du diabète. Elle voulait connaître ses antécédents et me laisser ainsi un héritage qu’elle n’avait pas eu la chance de vivre et d’avoir.

Le 17 décembre 2000, ma mère Solange Richard décéda à l’âge de 74 ans et un an avant son décès, je lui ai promis de continuer sa recherche. Elle décéda donc, sans avoir eue la chance de connaître sa mère, ni personne de sa famille réelle. L’origine du père de ma mère étant inconnue, nous n’avons aucun indice à ce sujet.

Le 23 septembre 1938, à l’âge de 41 ans, Édouardina se maria avec Joseph Desfossé (fils d’Alexis Desfossé et Annie Houle). Il était veuf de Victoria Bellerose et avait déjà eut 5 enfants avec Victoria. Leurs noms étaient Hector, Napoléon, Émilia, Marguerite et Wilfrid. Il n’y eut aucun enfant né de ce mariage entre Édouardina et Joseph Desfossé. Le témoin ayant signé pour les papiers du mariage d’Édouardina a été Arthur Grenier. Ce mariage fut contracté à l’Église Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Moi aussi j’aimerais, à mon tour faire connaître à ma fille Noémi Lamarre, son arrière-grand-mère Édouardina et ainsi continuer le cycle de la famille Laurendeau.

En attendant impatiemment de vos nouvelles et avec un grand merci sincère du coeur!

Copyright © depuis 2005, Jean Laurendeau.
Au nom de mes ancêtres, je vous dis merci de votre visite